Dans le cadre d’un projet portant sur l’agroécologie, le ou la post-doctorant.e aura pour mission de produire des connaissances pour déterminer les conséquences de réductions d’usage de fertilisation, de pesticides et de travail du sol sur la biodiversité et la production agricole dans les plaines céréalières de grandes cultures à partir de données expérimentales. Depuis 2013, des expérimentations en conditions réelles (de plein champ) sont conjointement mises en place avec et par les agriculteurs et les chercheurs dans leurs parcelles. Plusieurs modalités expérimentales (seule ou en combinaison) sont testées au sein d’une même parcelle dans des zones définies. Il s’agit de de réduction d’usage de fertilisation, de pesticides et/ou de travail du sol. Des relevés de biodiversité (insectes, flore adventice, araignées etc.) et des collectes de plantes de culture (pour estimer le rendement) ont été réalisés dans chacune des zones permettant de mesurer les effets des réductions. La personne recrutée disposera de ces données collectées chaque année depuis 2013 dans plus de 500 parcelles agricoles de la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre (territoire agricole du sud des Deux-Sèvres). Il ou elle contribuera à la collecte des données en 2026 (et en 2027 si prolongation). Les résultats obtenus devront faire l’objet de valorisation par des publications dans des revues scientifiques internationales.

Le ou la candidat.e devra être titulaire d’un doctorat en écologie, en statistiques appliquées ou en économie environnementale, et disposera d’une expérience solide en analyse statistique de données. Il ou elle sera en charge de développer un cadre conceptuel permettant de quantifier les effets des réductions d’intrants (fertilisation, pesticides) sur la biodiversité (insectes pollinisateurs, carabes, plantes adventices) et sur la production agricole. Il ou elle participera à la vérification et mise en forme des données pour la réalisation des analyses. Il s’agira entre autres de garantir l’interopérabilité entre les différentes bases de données du projet.
La personne recrutée devra être en mesure de collaborer avec les chercheur.e.s et ingénieur.e.s du Living Lab 2.Sèvres. Il ou elle participera aux animations au sein du réseau des acteurs de ce Living Lab (présentation des travaux lors de réunions publiques, conférences grand public, journées du Living Lab) ainsi qu’aux animations du PEPR SOLUBIOD à l’échelle nationale.
Il ou elle contribuera également à l’acquisition de nouvelles données en participant aux campagnes de terrain 2026 et 2027. Afin d’en assurer la cohérence avec les données collectées les années précédentes, il ou elle sera en charge de la saisie et mise en forme des données ainsi que de la mise à jour du plan de gestion de données.

Compétences requises
– Un doctorat en écologie, en statistiques appliquées ou économie environnementale est exigé.
– Bonne connaissance en agroécologie.
– Expérience en analyses de données spatiales et environnementales.
– Capacité à construire et interpréter des modèles statistiques.
– Autonomie dans la réalisation et l’organisation de toutes les étapes du travail d’analyse de données.
– Capacité d’adaptation, rigueur et attention aux conditions éthiques de la recherche.
– Travail en équipe et capacité à réévaluer les objectifs de recherche.
– Bonne capacité de rédaction d’articles scientifiques.
– Langue anglaise : B2 à C1 (cadre européen commun de référence pour les langues)
– Respect des consignes et des délais.

Candidature
Le dossier de candidature doit contenir les documents suivants :
– Une lettre de motivation (10 000 signes espaces compris maximum) contenant des indications concernant les hypothèses et analyses de données qui pourraient être réalisées (comment explorer les effets des intrants sur la biodiversité ? quelle(s) relation(s) entre biodiversité, rendement et pratiques ? …)
– Le CV scientifique du (de la) candidat.e
Dossier à déposer sur : https://emploi.cnrs.fr/Offres/CDD/UMR7372-SABGAB-033/Default.aspx
Recrutement au fil de l’eau pour une prise de fonction au 5 janvier 2026

Ce poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST) et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l’autorité compétente du MESR.

Renouvelable jusqu’à 24 mois

Le poste se situe dans un secteur relevant de la protection du potentiel scientifique et technique (PPST), et nécessite donc, conformément à la réglementation, que votre arrivée soit autorisée par l’autorité compétente du MESR.

Informations sur le poste
– Poste basé au Centre d’Etudes Biologiques de Chizé (Deux-Sèvres).
– Poste non télétravaillable les 6 premiers mois – à discuter en fonction des missions ensuite.
– Possibilité de logement sur place (CNRS-Chizé) quelques jours, le temps de trouver un logement à proximité (des logements partagés entre les différents CDD peuvent être trouvés à des prix très raisonnables dans ce secteur).
– Véhicule personnel indispensable compte tenu de l’isolement relatif du laboratoire
– Restauration sur place (self) à midi.
– Respect des consignes du RGPD.

Le contenu de cette offre est la responsabilité de ses auteurs. Pour toute question relative à cette offre en particulier (date, lieu, mode de candidature, etc.), merci de les contacter directement. Un email de contact est disponible: sabrina.gaba@inrae.fr

Pour toute autre question, vous pouvez contacter sfecodiff@sfecologie.org.