La Société Française d’Ecologie et d’Evolution (SFE2) vous propose ce regard d’un collectif de chercheurs en écologie et évolution, mené par Jean-Baptiste André (Directeur de Recherche à l’ENS, Paris), sur les failles de la diffusion scientifique dans ces domaines.

MERCI DE PARTICIPER à ces regards et débats sur la biodiversité en postant vos commentaires et questions sur les forums de discussion qui suivent les articles; les auteurs vous répondront.

——-

La couverture médiatique d’un essai sur l’évolution 
révèle des défaillances dans la diffusion de l’information scientifique

Texte collectif, Jean-Baptiste André et al.

Regard édité par Sébastien Barot et Anne Teyssèdre

——-

Mots clefs : Evolution biologique, consensus scientifique, pratiques journalistiques, désinformation, biais cognitifs, sophisme naturaliste, la survie des médiocres, Daniel Milo

——-

——-

(Introduction)

Nous sommes spécialistes de l’évolution, spécialistes de l’étude des fausses informations, spécialistes de l’éducation, et plus largement, scientifiques soucieux de la manière dont nos travaux sont communiqués. Nous souhaitons exprimer ici notre profonde préoccupation face à la couverture médiatique massive d’un livre récent de Daniel Milo portant sur l’évolution et intitulé La survie des médiocres. Critique du darwinisme et du capitalisme (Gallimard), et proposer également quelques principes simples pour le traitement des informations scientifiques dans les médias, afin de prévenir à l’avenir des cas similaires de désinformation.

Un bref rappel du consensus scientifique sur l’évolution

Rappelons ici les bases du consensus scientifique sur l’évolution (le lecteur intéressé pourra consulter l’ouvrage collectif de référence en français : Lefevre et al., 2016). Les organismes vivants actuels sont le produit d’un processus de changement graduel, l’évolution, résultant de trois forces principales agissant sur la structure génétique des populations : la mutation, la dérive génétique et la sélection naturelle. La mutation et la dérive génétique sont des forces aléatoires. La sélection naturelle est une force directionnelle qui tend à faire augmenter dans les populations la fréquence des gènes permettant aux individus de se reproduire plus efficacement dans leur environnement, ce qui implique de résoudre une diversité de problèmes (p. ex. acquérir des ressources, éviter les prédateurs, lutter contre les infections, etc).

C’est donc la sélection naturelle qui explique que les organismes vivants soient adaptés à leur environnement. Pour autant, l’évolution ne produit pas des organismes vivants “parfaits” et cela pour quatre raisons essentielles. Premièrement, le caractère aléatoire de la mutation et de la dérive génétique éloigne le résultat de l’évolution d’un quelconque optimum. Deuxièmement, la sélection naturelle fonctionne comme un bricoleur qui trouve des solutions par tâtonnements, plutôt que comme un ingénieur qui planifie une solution optimale, pour reprendre les termes de François Jacob (prix Nobel de médecine 1965). Troisièmement, la sélection naturelle agit sur une multitude de dimensions partiellement incompatibles entre elles. Il n’existe donc aucune fonction spécifique dans laquelle un organisme soit “le meilleur possible”.

Par exemple, un investissement parental élevé augmente la probabilité de survie de chaque descendant mais nécessite de limiter la taille des portées, un cerveau plus gros offre des avantages cognitifs mais implique un temps de développement plus long, etc. Tout est affaire de compromis. Enfin, la sélection naturelle agit à l’échelle du gène plutôt qu’à l’échelle de l’individu, engendrant parfois des effets apparemment paradoxaux : l’évolution de caractères nuisibles pour les individus eux-mêmes, ou bien de caractères altruistes par lesquels les individus sacrifient une partie de leur succès reproducteur au bénéfice d’autres individus.

Par rapport à ce consensus, Milo n’apporte aucune innovation solide et commet même des erreurs assez évidentes. Par exemple, il s’étonne de la médiocrité apparente des organismes vivants, sans comprendre correctement qu’elle résulte très souvent de compromis évolutifs. Il commet l’erreur, courante chez les non-spécialistes, de croire que ce sont les espèces, prises collectivement, qui sont en compétition les unes contre les autres (“les girafes” contre “les éléphants”), alors que la compétition s’opère au niveau des individus et même des gènes. Enfin, son exemple phare attribuant la mortalité des girafons à leur chute à la naissance est grossièrement faux : les études de terrain, qu’il ne cite pas, montrent que cette mortalité est du même ordre de grandeur que chez les autres ongulés et qu’elle est principalement due à la prédation, et non à des accidents périnataux (Owen‐Smith et Mason, 2005 ; Lee et al. 2017).

Mais notre objectif ici n’est pas de produire une critique détaillée de son livre (plusieurs critiques en ont été publiées, vers lesquelles nous renvoyons le lecteur : Radick, 2019 ; Morris, 2020 ; Veuille, 2024). Notre objectif ici est plutôt de partager notre préoccupation quant à l’ampleur et la substance de l’écho médiatique qu’il a suscité. Malgré ses lacunes flagrantes, aisément détectables par tout spécialiste de l’évolution, Le Monde, Le Figaro, Libération, Le Nouvel Observateur, France Culture, ont tous fait des comptes-rendus élogieux de l’essai de Milo, soulignant systématiquement deux points : (i) le fait qu’il remettrait en cause le consensus scientifique sur l’évolution et (ii) les implications politiques que l’on devrait en déduire. Le Monde a même publié un second article sur cet essai, dont le titre “[…] et si Darwin avait tout faux” est particulièrement choquant. Que dirait-on si le même journal faisait le compte-rendu d’un ouvrage climatosceptique sous le titre « Et si les climatologues avaient tout faux » ?

Une telle couverture médiatique unanimement élogieuse révèle de sérieuses failles dans les pratiques journalistiques sur les sujets scientifiques. Notre objectif ici est donc non seulement de dénoncer ce cas de désinformation, mais aussi d’encourager une réflexion sur ces pratiques pour prévenir de futurs cas similaires.

Darwin, la sélection naturelle et l’évolution…
(Schéma réalisé avec ChatGPT )

Trois règles simples pour un traitement rigoureux de la science dans les médias

La communication scientifique dans les médias grand public doit nécessairement reposer en partie sur la confiance. La majorité des journalistes, comme leurs lecteurs, ne peuvent pas comprendre en profondeur, ni juger par eux-mêmes de la validité d’un résultat ou d’un discours scientifique, pas plus en biologie de l’évolution qu’en physique ou en climatologie. Ils sont donc inévitablement obligés de faire confiance à certains discours, plutôt qu’à d’autres, sans les comprendre entièrement. La question est donc de savoir s’ils sont bien armés pour accorder leur confiance de manière judicieuse. Pour cela, nous souhaitons proposer ici trois règles simples qui permettent de réduire le risque d’erreur.

Règle 1 : Calibrer sa confiance selon le niveau de la preuve

En tant que système de production de connaissances, la science s’approche de la réalité de manière certes imparfaite, mais plus efficacement que toute autre activité humaine grâce à son fonctionnement autocorrectif. De façon simplifiée, dans les sciences dites dures, ce fonctionnement s’articule autour de deux étapes : (i) chaque étude scientifique est d’abord évaluée par des spécialistes indépendants avant d’être publiée dans une revue dite “à comité de lecture” puis, (ii) une fois publiée, elle est souvent soumise à des critiques et des réplications par d’autres équipes de recherche. Les résultats scientifiques peuvent donc être classés en trois niveaux de preuve : (1) Niveau de preuve faible : un texte ou propos non publié dans une revue à comité de lecture, par exemple un livre ou une conférence. (2) Niveau de preuve intermédiaire : une unique étude publiée dans une revue à comité de lecture. (3) Niveau de preuve élevé : un résultat répliqué et publié dans des revues à comité de lecture par plusieurs équipes de recherches indépendantes.

Règle 2 : Exiger un niveau de preuve proportionnel à la distance au consensus

Plus un travail scientifique prétend s’opposer au consensus scientifique existant, autrement dit plus il est “extraordinaire”, plus le niveau de preuve exigé doit être élevé, parce qu’il existe un grand risque qu’un résultat soit faux quand il va à l’encontre de milliers de travaux scientifiques antérieurs. Ceci n’implique pas que le consensus scientifique soit immuable. Il est amené à changer, mais ce changement ne résulte pas d’une seule étude, surtout si elle n’est pas publiée, mais de l’accumulation de preuves d’un niveau de plus en plus élevé.

Règle 3 : Se méfier des biais cognitifs, et en particulier du sophisme naturaliste

Même s’ils respectent les deux premières règles ci-dessus, les journalistes auront inévitablement des préférences pour certains travaux scientifiques plutôt que d’autres. Il est donc crucial qu’ils reconnaissent que leurs préférences peuvent être biaisées. Prendre conscience de ses propres biais cognitifs est indispensable à tout travail de diffusion des connaissances.

Dans le cas de la théorie de l’évolution, un biais cognitif majeur est le “sophisme naturaliste” (naturalistic fallacy, en anglais). Il consiste en l’erreur logique de conclure qu’un phénomène observé dans la nature est nécessairement désirable moralement, simplement parce qu’il est naturel. Si un mécanisme compétitif comme la sélection naturelle joue un rôle important dans la nature, alors la compétition serait nécessairement moralement souhaitable en toutes circonstances. En conséquence, si on est moralement opposé à la compétition alors on préférera adhérer et diffuser des travaux scientifiques qui semblent remettre en cause le rôle de la sélection naturelle. Ce biais contribue certainement au fait que les théories qui prétendent remettre en cause la théorie darwinienne de l’évolution ont souvent joui d’un succès médiatique disproportionné par rapport à leur importance scientifique réelle.

Il est crucial ici de rappeler que le sophisme naturaliste n’a aucune base rationnelle. Il n’existe aucun lien logique entre la théorie de l’évolution et les idéologies anti-humanistes, telles que le darwinisme social, qui ne font que détourner cette théorie à leur profit. Il n’est donc pas nécessaire de contester la théorie de l’évolution pour les combattre.

Sur ces trois règles, l’essai de Milo a “tout faux”. (1) C’est un livre qui présente des idées jamais publiées dans des revues à comité de lecture (ce que les journalistes peuvent facilement vérifier en recherchant les publications de Daniel Milo dans les bases de données bibliographiques en ligne). Il s’agit donc du plus bas niveau de preuve scientifique. (2) Il se présente ouvertement comme remettant en cause un consensus scientifique. (3) C’est un cas d’école de sophisme naturaliste puisque Milo présente lui-même son essai comme une critique à la fois du darwinisme et du capitalisme, comme si accorder sa confiance épistémique à la théorie moderne de l’évolution impliquait nécessairement d’accorder sa confiance morale au capitalisme.

Conclusion : la rigueur scientifique est indispensable à la confiance dans les médias

Si les journalistes avaient respecté les trois règles simples ci-dessus, l’essai de Milo aurait allumé tous les signaux d’alarme, les incitant à la plus grande vigilance et leur permettant de filtrer correctement l’information. Plusieurs médias, notamment Le Monde et Le Nouvel Observateur, ont publié après coup des correctifs à leurs articles initiaux, mais il aurait été bien préférable qu’ils effectuent correctement ce filtrage dès le départ. A défaut, le danger est immense : le public finira par perdre confiance, soit dans la science, soit dans les médias. Si Le Monde, Le Figaro, Libération, Le Nouvel Observateur, Radio France etc. relayent de fausses informations, que dire ensuite aux élèves, aux jeunes, à l’ensemble de la société ? Aucun.e enseignant.e ou scientifique ne peut affirmer publiquement que tous ces grands médias se trompent sans contribuer à éroder la confiance du public dans ces sources d’information, une confiance pourtant vitale pour le bon fonctionnement de nos sociétés. Pour conserver cette confiance, les grands médias doivent donc faire preuve de rigueur et d’intégrité dans tous les domaines, y compris dans l’information scientifique.


Bibliographie

  • Lee D. E., M. L. Bond & D. Bolger, 2017. Season of birth affects juvenile survival of giraffe. Population Ecology, 59(1), 45‑54.
  • Lefevre T., M. Raymond & F. Thomas (Eds), 2016. Biologie Evolutive. De Boeck Supérieur.
  • Morris S.G., 2020. Good enough: The tolerance for mediocrity in nature and society, by Daniel S. Milo. Quarterly Review of Biology 95, 79-80.
  • Owen‐Smith N. & D. R. Mason, 2005. Comparative changes in adult vs. Juvenile survival affecting population trends of African ungulates. Journal of Animal Ecology, 74(4), 762‑773.
  • Radick G., 2019. So many free lunches: Why we should not try to be excellent. Times Literary Supplement 6085, 36.
  • Veuille M., 2024. Une girafe dans la superstructure. AOC. 27 Mai 2024. https://aoc.media/analyse/2024/05/26/une-girafe-dans-la-superstructure/

Regards connexes :

—–

Signataires (par ordre alphabétique)

  • Guillaume Achaz Professeur Université Paris-Cité, Centre Interdisciplinaire de Recherche en Biologie, Collège de France et Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité, Muséum Nationnal d’Histoire Naturelle
  • Jean-François Agnèse Directeur de Recherche IRD, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier
  • Samuel Alizon Directeur de Recherche, Centre Interdisciplinaire de Recherches en Biologie, CNRS
  • Alexandra Alvergne, Chargée de Recherche CNRS, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier
  • Jean-Baptiste André Directeur de Recherche CNRS, Institut Jean Nicod, Ecole Normale Supérieure – PSL
  • Adeline André Docteure en biologie de l’évolution
  • Sophie Arnaud-Haond Ifremer, UMR Marbec – Université de Montpellier, Ifremer, IRD, CNRS; Sète & Montpellier
  • Didier Aurelle Maître de Conférences, Institut Pythéas, Aix-Marseille Université
  • Alice Baniel Chargée de recherche IRD, Equipe Anthropologie Evolutive, Institut des Sciences de l’Évolution de Montpellier (ISEM)
  • Mélodie Bastian Doctorante, Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive, Université Lyon 1
  • Nicolas Baumard Directeur de recherche CNRS, Institut Jean-Nicod, Ecole normale supérieure-PSL
  • Godelle Bernard Professeur des universités, Institut des sciences de l’évolution-Montpellier, Université de Montpellier
  • Etienne Bezault Maître de Conférence, Laboratoire Biologie des Organismes et Ecosystèmes Aquatiques (BOREA), Université des Antilles
  • Nicolas Bierne Directeur de Recherche CNRS, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier, Université de Montpellier – CNRS
  • Sylvain Billiard Professeur, Laboratoire Evolution-Ecologie-Paleontologie, Université de Lille
  • Louis-Marie Bobay Assistant Professor, Bioninformatics Research Center, North Carolina State University
  • François Bonhomme Directeur de Recherche émérite, Institut des Sciences de l’Evolution, Montpellier
  • Laure Bonnaud-Ponticelli Muséum National d’Histoire Naturelle
  • Philippe Borsa Directeur de recherche, Génétique des populations, Institut de Recherche pour le Développement, Montpellier
  • Titouan Bouinier Doctorant, Collège de France
    Ignacio Bravo Directeur de Recherche CNRS, Laboratoire MIVEGEC, Montpellier
  • Nicolas Bredèche Professeur des Universités, Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique, Sorbonne Université
  • Carine Brouat Directrice de Recherche IRD, Centre de Biologie pour la Gestion des Populations – Montpellier
  • Frédéric Brunet Ingénieur de Recherche Hors-Classe, Institut de Génomique Fonctionnelle, ENS de Lyon
  • Judith Burstin Directrice de Recherche, Agroécologie, INRAE, Dijon
  • Emmanuelle Cam Laboratoire de l’environnement Marin, Université de Bretagne Occidentale
  • Solène Cambreling Doctorante, Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive, Université Lyon 1
  • Didier Casane Professeur des universités, Institut Diversité Écologie et Évolution du Vivant, Université Paris-Cité
  • Vincent Castric Directeur de recherche CNRS, Laboratoire Evolution-Ecologie-Paleontologie, CNRS, Université de Lille
  • Elodie Chapuis Chargée de Recherche IRD, Laboratoire MIVEGEC, Montpellier
  • Anne Charmantier Directrice de Recherche CNRS, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive
  • Marie Charpentier Directrice de Recherche CNRS, Institut des Sciences de l’ Evolution de Montpellier, Université de Montpellier
  • Anne Chenuil Directrice de recherches CNRS, Equipe Biologie écologie et évolution moléculaires, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale, Aix Marseille Université
  • Marie-Charlotte Cheutin Post doctorante, Institut de Recherche sur la Biologie de l’insecte, CNRS, Université de Tours
  • Coralie Chevallier Directrice de recherche INSERM, Institut Jean-Nicod, Ecole normale supérieure-PSL
  • Bruno Colas Professeur AgroParisTech, Ecologie Systématique et Evolution, Université Paris-Saclay, CNRS, AgroParisTech.
  • Fabien Condamine Chargé de recherche CNRS, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier, Université de Montpellier
  • Marion Cordonnier Postdoctorante, University of Regensburg, Allemagne
  • Franck Courchamp Directeur de Recherche CNRS, Laboratoire Ecologie, Systématique & Evolution, Université Paris Saclay
  • Laure Danilo Conservatrice responsable du Muséum d’Orléans pour la Biodiversité et l’Environnement, Présidente de l’Amcsti, réseau national des professionnel.les de la culture scientifique, technique et industrielle
  • Damien de Vienne Chargé de Recherche CNRS, Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive, CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1
  • Dominique de Vienne Professeur émérite, Référent déontologue/lanceur d’alerte de l’Université Paris-Saclay, GQE-Le Moulon, Institut Diversité, Écologie et Évolution du Vivant (IDEEV), Université Paris-Saclay
  • Franck Dedeine Maître de conférences, Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte, CNRS / Université de Tours
  • Sidney Delgado Maitre de conférences, Equipe Homologie, Institut de Systématique Évolution Biodiversité, Muséum National d’Histoire Naturelle, Sorbonne Université
  • Frantz Depaulis Chargé de recherche CNRS, institut de Biologie, Ecole normale supérieure- PSL
  • Yves Desdevises Professeur des Universités, Directeur, Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-Mer, Sorbonne Université
  • Christophe Destombe Professeur des universités, Laboratoire Adaptation et Diversité en Milieu Marin, CNRS, Sorbonne Université
  • Céline Devaux Maitre de Conférences, Institut des Sciences de l’Evolution-Montpellier, Université de Montpellier
  • Yann Dorant Chargé de Recherche IFREMER, Laboratoire Santé et services des écosystèmes Polynésiens
  • Claudie Doums Directrice d’Etudes EPHE, Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité, Muséum National d’Histoire Naturelle
  • Mathilde Dufay Professeure des universités, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, Université de Montpellier
  • David Duneau Chercheur, Queen’s Medical Research Institute, Université d’Edimbourg
  • Lise Dupont Professeure des universités, Institut d’écologie et des sciences de l’environnement de Paris, Université Paris-Est Créteil
  • Ludovic Duvaux Ingénieur de Recherche INRAE, Unité Biodiversité Gènes et Communautés, INRAE-Université de Bordeaux
  • Eric Elguero Ingénieur de Recherche, IRD, Laboratoire MIVEGEC, Montpellier
  • Gilles Escarguel Maître de Conférences, Laboratoire d’Ecologie des Hydrosystèmes Naturels et Anthropisés, Université Lyon 1
  • Jean-Baptiste Ferdy Professeur, Centre de Recherche sur la Biodiversité et l’Environnement (CRBE), Université Paul Sabatier – Toulouse III
  • Nicolas Ferry Chercheur Post-doctorant, Département du Suivi du Parc National et de Gestion de la Faune, Parc National de la Forêt Bavaroise
  • Gilles Fischer Directeur de Recherche CNRS, Laboratoire de Biologie Computationnelle et Quantitative, Sorbonne Université
  • Marion Fischer-Le Saux Chargée de recherche INRAE, Institut de Recherche en Horticulture et Semences
  • Adrien Frantz Maître de Conférences, Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement, Sorbonne Université
  • Nicolas Galtier Directeur de Recherche CNRS, Institut des sciences de l’évolution-Montpellier, Université de Montpellier
  • Sylvain Gandon Directeur de Recherche CNRS, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive
  • Bertrand Gauffre Chargé de recherche INRAE, Laboratoire Plantes et Systèmes de cultures Horticoles, INRAE-Avignon
  • Anne Genissel Chargée de recherche INRAE, Université Paris Saclay
    Félix Geoffroy Chargé de recherche, Société Nationale de Protection de la Nature
  • Pierre Gérard Maître de Conférences, Génétique Quantitative et Evolution, Institut Diversité Écologie et Évolution du Vivant Paris-Saclay, AgroParisTech
  • Camille Girard-Tercieux Ingénieure agronome et docteure en écologie-biodiversité, Enseignante non-permanente en écologie et agronomie à l’École Supérieure des Agricultures
  • Sylvain Glémin Directeur de Recherche CNRS, Laboratoire Ecosystèmes – Biodiversité – Evolution, Université de Rennes – CNRS
  • German Gonzalez-Davila Directeur Executif, Centro Interdisciplinario de Biodiversidad y Ambiente A. C. (CeIBA), Mexique
  • Laurent Granjon Directeur de Recherche, Centre de Biologie pour la Gestion des Populations, IRD, Montpellier
  • Anne-Céline Granjon sDiv-Synthesis center, German Center for Integrative Biodiversity Research (iDiv) Halle-Jena-Leipzig
  • Philippe Guillet Directeur du Muséum de Nantes
  • Thomas Heams Maître de conférences AgroParisTech, Génétique, Elevage et Reproduction
  • Philipp Heeb Directeur de Recherches CNRS, Centre de Recherche en Biodiversité et Ecologie, Université de Toulouse
  • Quentin Helleu Maître de Conférence MNHN, Laboratoire Structure et Instabilité des Génomes, Muséum National d’Histoire Naturelle.
  • Elise Huchard Directrice de Recherche CNRS, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier, Université de Montpellier & CNRS
  • Kaufmann Joshka Chercheur, Marine Institute Newport Long Term Ecological Research Centre, Marine Institute (Irlande)
  • Jérémy Just Ingénieur de rechercche CNRS, Laboratoire Reproduction et développement des plantes, École normale supérieure de Lyon
  • Pierrick Labbé Professeur des Universités, Membre honoraire de l’IUF, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier, Université de Montpellier
  • Sébastien Lavergne Directeur de recherches CNRS, Laboratoire d’Ecologie Alpine, Université Grenoble Alpes
  • Céline Le Bohec Directrice de Recherche CNRS, Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien Strasbourg, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive Montpellier
  • Yvan Le Bras Muséum national d’histoire naturelle, unité PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD), Station marine de Concarneau
  • Raphael Leblois Chargé de recherche INRAE, Centre de Biologie pour la Gestion des Populations CBGP, INRAE-Montpellier
  • Jean-Baptiste Ledoux Chercheur Auxiliaire, Centre Interdisciplinaire de Recherche Marine et Environnementale, Fondation pour la Science et la Technologie (Portugal)
  • François Lefèvre Directeur de Recherche, Ecologie des Forêts Méditerranéennes, INRAE, membre de l’académie d’agriculture
  • Christophe Lemaire Maitre de conférences, Institut de Recherche en Horticulture et Semences, Université d’Angers
  • Thierry Lengagne Chercheur CNRS, laboratoire LEHNA, Université Lyon 1
  • Thomas Lenormand Directeur de Recherche CNRS, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive
  • Julien Lie-Panis Post-doctorant, Groupe dynamiques du comportement social, Institut Max Planck de biologie évolutionnaire
  • Lucas Lucas Docteur, Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive, Université Lyon 1
  • Florian Massip Chargé de recherche, Centre de Bioinformatique, Mines de Paris, Institut Curie
  • Hugo Mathé-Hubert Enseignant en Bio-statistiques, LECA, Université de Grenoble
  • Adèle Mennerat Professeure associée, Université de Bergen (Norvège)
  • Frédéric Menu Professeur des Universités, Laboratoire Biométrie et Biologie Evolutive, Université Claude Bernard Lyon1
  • Hugo Mercier Directeur de recherche CNRS, Institut Jean-Nicod, Ecole normale supérieure-PSL
  • Clément Mettling Institut de Génétique Humaine, CNRS, Université de Montpellier
  • Nicolas Morel Responsable de la conservation des musées du Mans
  • Thibaut Morel-Journel Maître de conférences, Laboratoire Infection, anti-microbien, modélisation, évolution, Université Sorbonne Paris Nord
  • Olivier Morin Chargé de recherche CNRS, Institut Jean-Nicod, Ecole normale supérieure-PSL
  • Alice Namias Post doctorante, Ecologie, Systématique et Evolution, IDEEV Université Paris-Saclay
  • Olga Otero Professeure des Universités, UMR CNRS-UP Palevoprim, Université de Poitiers
  • Christine Paillard Directrice de Recherche CNRS, Laboratoire des sciences de l’environnement Marin, LEMAR,  IUEM UBO
  • Sophie Pantalacci Directrice de Recherche CNRS, Ecole Normale Supérieure de Lyon
  • Andréa Pares Conservatrice du Muséum départemental du Var et docteur en archéobotanique
  • Elena Pasquinelli Fondation la Main à la Pâte, Institut Jean Nicod
  • Damien Picard Maitre de conférence, Laboratoire Biodivag, département de biologie, université d’Angers
  • Christian Pichot Chargé de Recherche INRAE, Laboratoire Ecologie des Forêts Méditerranéennes (Avignon)
  • Christophe Plomion Directeur de Recherche, Unité Biodiversité Gènes et Communautés, INRAE-Université de Bordeaux
  • Jean-Marc Pons Maître de conférence HC (retraité), Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité, Muséum national d’Histoire naturelle
  • Geneviève Prévost Professeure des Universités, Unité de recherche Ecologie et Dynamique des Systèmes Anthropisés, Université de Picardie Jules Verne, Amiens
  • Sébastien Puechmaille Maître de conférences, Membre Junior de l’Institut Universitaire de France, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier, Université de Montpellier
  • Benoit Pujol Directeur de Recherche CNRS, vice président sciences & société et transition écologique de l’Université Perpignan Via Domitia, Laboratoire CRIOBE, CNRS et Université Perpignan Via Domitia
  • Loïc Quevarec Chercheur Post-doctorant CNRS, Laboratoire de Chimie Bactérienne, Institut de Microbiologie de la Méditerranée
  • Franck Ramus Directeur de recherche CNRS, Laboratoire de sciences cognitives et psycholignuistique, Ecole Normale Supérieure-PSL
  • Anthony Ravel Docteur en paléontologie et professeur certifié des SVT, Collège Charles Péguy (Paris 19)
  • Michel Raymond Directeur de Recherche CNRS, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier.
  • Guislaine Refregier Maitre de conférences, Laboratoire Ecologie Systématique et Evolution, Université Paris-Saclay
  • Lauric Reynes School of Life Sciences, University of Hawai‘i, Honolulu, Hawai‘i, USA
  • Thierry Rigaud Directeur de Recherche au CNRS, Laboratoire Biogéosciences, Université de Bourgogne
  • Ana Rivero Directrice de Recherche CNRS, Laboratoire MIVEGEC, Montpellier
  • Eduardo Rocha Directeur de recherche CNRS, laboratoire Génétique des Génomes, Institut Pasteur et CNRS
  • Quentin Rougemont Post doctorant, Ecologie, Systématique et Evolution, IDEEV Université Paris-Saclay
  • Lise Roy Maître de conférences, Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, Université Paul-Valéry Montpellier 3
  • Denis Roze Directeur de recherche CNRS, Laboratoire Adaptation et Diversité en Milieu Marin, CNRS, Sorbonne Université
  • Alexa Sadier Chargée de Recherche CNRS, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier, Université de Montpellier
  • Barot Sébastien Directeur de Recherche, Institut de Recherche pour le Développement, Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement-Paris
  • Laure Segurel Chargée de Recherche CNRS, Laboratoire de Biométrie et de Biologie Evolutive, Université de Lyon 1
  • Marc-André Selosse Professeur du Muséum national d’Histoire naturelle, professeur aux universités de Gdansk en Pologne et Kunming en Chine, membre de l’Institut universitaire de Franc
  • Hugo Sentenac Postodoctorant, Centre de Biologie et Gestion des Populations, INRAE/CIRAD/IRD/Université de Montpellier, Laboratoire Chrono-Environnement Besançon
  • Mathieu Sicard Professeur des universités, Institut des sciences de l’évolution-Montpellier, Université de Montpellier
  • Olivier Tenaillon Directeur de Recherche Inserm, Equipe Robustesse et evolvabilité du vivant, Institut Cochin, Inserm, CNRS, Université Paris Cité
  • Irene Till Directrice de Recherche CNRS, Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale, Université Clermont Auvergne
  • Myriam Valero Directrice de Recherche CNRS (émérite), Laboratoire Adaptation et Diversité en Milieu Marin, CNRS, Sorbonne Université
  • Joan Van Baaren Professeure des Universités, Université de Rennes, Laboratoire ECOBIO Ecosystèmes, Biodiversité, Evolution
  • Marc Vandeputte Ingénieur de Recherches, Marine Biodiversity Exploitation and Conservation, Palavas-les-Flots
  • Michel Veuille PSL
  • Frédéric Veyrunes Chargé de recherche CNRS, Institut des Sciences de l’Evolution de Montpellier, Université Montpellier
  • Thierry Wirth Directeur d’Etudes à l’EPHE/PSL, Institut de systématique, évolution et biodiversité, MNHN. Titulaire d’une chaire Leibniz au centre de recherche Borstel, Leibniz Lung Center (Allemagne).

(Retour en haut de la page)

—–

Regard édité par Anne Teyssèdre et Sébastien Barot, mis en ligne par A.Teyssèdre le 20 juin 2024.

—–

Forum de discussion sur ce Regard