Ce stage s’inscrit dans une thèse d’écologie urbaine visant à comprendre l’effet d’une plante
exotique envahissante, l’ailante (Ailanthus altissima), sur les communautés de mésofaune du
sol en zone urbaine méditerranéenne.

Dans un contexte d’urbanisation croissante au niveau mondial, les conditions favorables aux
invasions végétales se généralisent : artificialisation des sols, échanges commerciaux,
transports de matériaux et horticulture. Les espèces exotiques envahissantes et leurs risques
deviennent un sujet d’intérêt majeur autant pour les acteurs de la conservation de la
biodiversité que pour les gestionnaires d’espaces verts des villes.
Certaines espèces végétales comme Ailanthus altissima (l’ailante) colonisent massivement les
milieux urbains, modifiant la structure des sols, la dynamique de la végétation et
potentiellement la biodiversité souterraine. La thèse vise à mieux comprendre comment ces
plantes influencent les sols urbains, en combinant deux approches :
– une étude écologique des communautés de la mésofaune du sol et de leur lien avec les
propriétés des sols,
– une analyse sociologique des représentations sociales de ces plantes et des pratiques
de gestion associées.

L’étude repose sur un échantillonnage de sites urbains à Montpellier selon un gradient
d’invasion. L’analyse des acariens, micro-arthropodes du sol très sensibles aux perturbations,
permettra d’évaluer les effets écologiques concrets de l’ailante sur les sols urbains, et de
comprendre si les invasions végétales peuvent avoir des effets favorables sur le
fonctionnement des sols en atténuant les effets des perturbations urbaines sur la biodiversité.

Missions :
– Tri et comptage des acariens à la loupe binoculaire
– Identification morphologique aux grands groupes (Oribatida, Mesostigmata,
Prostigmata, etc.)
– Traitement statistique des résultats

Profil recherché :
– Étudiant·e en licence en écologie, biologie, ou environnement
– Intérêt pour la faune du sol
– Rigueur, patience et soin dans le tri sous loupe
– Une première expérience en identification de mésofaune est un plus, mais non
indispensable

Informations pratiques :
Lieu : CEFE, et Université Paul-Valéry – Montpellier
Durée : 1,5 à 2 mois – à définir selon disponibilités
Période souhaitée : à partir du 28 juillet 2025
Encadrement : Lisa Baboin, doctorante en écologie au CEFE et à l’Université Paul Valéry
Dr. Jérôme Cortet, directeur de la thèse

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lisa.baboin@univ-montp3.fr

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