Les champignons mycorhiziens jouent un rôle essentiel dans les stratégies adaptatives des plantes, en améliorant l’acquisition des nutriments et la tolérance aux conditions limitantes. Ces symbioses, qui habitent les sols de la quasi-totalité des écosystèmes terrestres, ont évolué à plusieurs reprises au sein de lignées fongiques présentant une grande diversité de traits fonctionnels et de répertoires génomiques. Comprendre comment ces caractéristiques fongiques sont liées à l’adaptation des plantes est essentiel pour anticiper la réponse des communautés forestières face au changement climatique.
Le·la stagiaire participera à l’étude des relations entre les traits fonctionnels et les caractéristiques génomiques de champignons mycorhiziens appartenant à différentes guildes symbiotiques : ectomycorhiziennes, éricoïdes et arbusculaires. Ses missions comprendront :
– la culture in vitro de souches fongiques sélectionnées ;
– la préparation d’inocula standardisés pour des essais sur le peuplier (Populus nigra) ;
– la contribution à la mise en place d’expériences écologiques sur plateformes de phénotypage numérique ;
– la compilation et l’analyse de données de traits écologiques et génomiques à l’aide de RStudio.
Ce stage s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche portant sur les interactions entre plantes et champignons mycorhiziens, et sur la manière dont ces communautés forestières s’adaptent au changement climatique. Il sera réalisé au sein de l’UMR EDYSAN (CNRS–Université de Picardie Jules Verne), une unité mixte de recherche qui s’intéresse aux effets des changements dits « globaux » sur les écosystèmes et les agrosystèmes.
On recherche un·e étudiant·e de Master 2 avec un excellent dossier en écologie, biologie des organismes, microbiologie, sylviculture, agronomie ou dans une discipline proche, pour un stage de six mois, gratifié selon la réglementation française en vigueur. Un intérêt marqué pour l’écologie des symbioses plante–champignon, la biologie évolutive et l’écologie fonctionnelle est attendu. Des connaissances de base en culture microbienne et/ou en analyses de données sous RStudio seront appréciées. Le·la candidat·e devra faire preuve de rigueur expérimentale, d’autonomie au laboratoire, d’une bonne capacité de synthèse et d’un esprit de travail en équipe.
Dossier de candidature : Les candidat·es sont invité·es à envoyer un CV, une lettre de motivation, le relevé de notes du Master, et, si possible, une lettre de recommandation de l’encadrant du stage de Master 1 ou d’autres encadrants précédents.
Commentaires récents