Notre bureau d’étude :
Depuis plus de 30 ans, Biotope a l’ambition de faire évoluer les pratiques et d’accompagner les acteurs dans l’évaluation des impacts directs et indirects de leurs projets sur la biodiversité. Nos implantations en France Métropolitaine, en Outre-Mer et à l’international nous permettent d’intervenir en local dans un cadre de travail favorisant le partage de la connaissance, la proximité et la convivialité.
Notre indépendance, c’est notre force ! Nous travaillons sur des projets divers et variés ce qui vous permettra d’élargir votre éventail de compétences et de réaliser vos missions dans des milieux naturels exceptionnels.
Le stage se déroulera à l’agence Biotope Rouen en Normandie, au sein du service Energies Marines Renouvelables (EMR) et en lien étroit avec le département « Data science ». Le stagiaire pourra également être en interaction avec d’autres départements de l’entreprise.
Le service EMR regroupe une vingtaine de spécialistes qui interviennent sur l’avifaune, la mégafaune marine, les chiroptères et l’acoustique sous-marine, avec une expertise unique en France sur la quasi-totalité des projets éoliens en mer.
Au sein du département « Data science », la branche Biostatistique assure la rigueur scientifique des analyses écologiques, modélisant les dynamiques d’écosystèmes et validant statistiquement nos conclusions.
Contexte du stage :
En France, le développement des parcs éoliens en mer entraîne une intensification des interactions avec les oiseaux marins et les habitats qu’ils utilisent. Les laridés (goélands, mouettes, sternes) comptent parmi les groupes les plus fréquemment observés à proximité des parcs éoliens en mer et leur comportement face à ces infrastructures est variable selon les espèces, le contexte écologique et la phase du projet.
Durant la construction, les perturbations sont maximales car les activités liées au chantier (battage de pieux, augmentation du trafic maritime, etc.) peuvent entraîner un évitement marqué de la zone d’implantation du parc (Drewitt & Langston, 2006). On parle d’effet « déplacement », ce qui peut entraîner, pour les espèces concernées, une réduction de l’accès aux ressources alimentaires. Un effet « barrière » a également été documenté : l’alignement des turbines peut contraindre les oiseaux à modifier leurs trajectoires de vol, entraînant une augmentation de la distance parcourue et des coûts énergétiques, en particulier chez les sternes qui évitent fréquemment de traverser les parcs (Dierschke & Garthe, 2004). À l’inverse, certains laridés, notamment les goélands argentés et les goélands marins, peuvent s’adapter et manifester des comportements d’attraction pour les structures anthropiques, utilisant les fondations comme perchoirs ou zones de repos, ce qui augmente leur présence dans les parcs en phase d’exploitation (Garthe & Hüppop, 2004).
Dans ce contexte, l’étude des déplacements des oiseaux en mer revêt un intérêt majeur pour caractériser l’utilisation du milieu marin par les laridés et évaluer les impacts liés aux parcs éoliens offshore. Les suivis télémétriques (ex : balises GPS) permettent par exemple de documenter finement les zones de recherche alimentaire, les zones de transits, ainsi que les distances parcourues par les individus. Ces informations sont essentielles pour comprendre les interactions entre ces espèces et les parcs éoliens en mer, évaluer les impacts potentiels de ces infrastructures et aider à l’élaboration de mesures de gestion et de planification visant à limiter les risques pour les populations d’oiseaux marins.
Objectifs du stage :
L’objectif principal du stage est de conduire une analyse descriptive détaillée des données issues de suivis télémétriques réalisés sur plusieurs espèces de laridés fréquentant les zones de projets éoliens en mer.
Le stagiaire réalisera des cartes géoréférencées et des analyses spatiales permettant de :
• Caractériser les déplacements en mer et sur terre afin de mettre en évidence les habitats préférentiels des oiseaux pour la recherche de nourriture lors des différentes phases biologiques (reproduction, migration, etc.) ;
• Comparer les comportements et les distributions spatiales des oiseaux avant et après les travaux de construction afin d’identifier d’éventuelles modifications liées à la construction des parcs éoliens.
Selon l’appétence et les compétences du stagiaire, ce travail descriptif pourra être complété par la mise en place d’analyses statistiques plus avancées, telles que la modélisation d’habitat, permettant d’affiner l’interprétation écologique des résultats descriptifs.
Profil, connaissances et expériences recherchés :
• BAC+5 (Master ou école d’ingénieur) pour un stage de M2 ou de césure
o Maitrise des techniques de SIG (QGIS) et des bases en modélisation (R)
o Compétences en manipulation de données sous R et analyses de données géoréférencées
o Bon niveau en anglais
o Aisance rédactionnelle
• Des connaissances concernant les domaines suivants seraient un plus :
o ornithologie et/ou en écologie comportementale
o Gestion de versions des codes et des données (git, DVC)
Qualités professionnelles requises :
• Bon contact relationnel, aisance à l’oral et esprit d’équipe
• Réactivité, créativité, rigueur méthodologique
• Autonomie, polyvalence, sens de l’organisation
Détails du poste à pourvoir :
• Stage basé à Rouen (76)
• Stage de 6 mois ou plus
• Début de stage souhaité : à partir de février – mars 2026
• Gratification légale & tickets restaurant
Candidature (lettre de motivation + CV) à adresser à : ylebras@biotope.fr, mberlincourt@biotope.fr
Préciser la référence : CP_EMR-EMR-2026
Date limite de candidature : 15/11/2025. Les candidatures seront étudiées au fur et à mesure de leur réception, sur la base des critères ci-dessus. Les entretiens se dérouleront en visio-conférence.
A compétences égales, toutes les candidatures dont celles de personnes en situation de handicap, seront étudiées.
Consultez nos offres sur www.biotope.fr. Biotope est également présent sur LinkedIn – Suivez notre page.
Commentaires récents