Sujet de stage – Identification des besoins en informations et indicateurs pour évaluer et gérer les impacts des techniques de géo-ingénierie marine : le cas de l’augmentation de l’alcalinité océanique

Contexte
Les politiques publiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre ne sont aujourd’hui pas suffisantes pour respecter l’Accord de Paris dont l’objectif est de limiter le réchauffement sous 1,5°C ou 2°C. Dans ce contexte, en parallèle des efforts indispensables de réduction des émissions et des besoins d’adaptation aux impacts du changement climatique, plusieurs techniques de géo-ingénierie marine sont étudiées pour renforcer la capacité de l’océan à absorber le CO₂ atmosphérique. Parmi elles, l’augmentation de l’alcalinité océanique (Ocean Alkalinity Enhancement, OAE) suscite un intérêt croissant, mais également des controverses, dans un contexte d’incertitudes majeures sur les impacts environnementaux et socio-économiques que pourraient engendrer son déploiement. De plus, la définition d’indicateurs environnementaux et socio-économiques est essentielle pour le développement d’un cadre de gouvernance robuste en amont du déploiement éventuel de ces techniques.

Objectifs du stage
• Recenser et caractériser l’ensemble des impacts environnementaux et socio-économiques anticipés des techniques d’OAE en tenant compte de la diversité des technologies d’OAE (ajout direct de minéraux et électrochimie) et des environnements marins (i.e. des conditions environnementales locales)
• Identifier les besoins en informations pour évaluer ces impacts à toutes les phases des projets d’OAE, y compris pour suivre les impacts qui pourraient n’être observables qu’après la fin des opérations d’OAE et sur le long terme
• Proposer une grille d’indicateurs environnementaux et socio-économiques adaptée à l’évaluation des impacts et à la gouvernance des projets d’OAE

Méthodologie :
• Revue de la littérature scientifique sur l’OAE et les approches de suivi des impacts
• Entretiens semi-directifs avec des experts ciblés (chercheurs, ONG, industriels, décideurs)

Encadrement : Le stage sera co-encadré Manuel Bellanger, chercheur en économie, et par Fabrice Pernet, chercheur en écophysiologie marine, offrant au/à la stagiaire l’opportunité de travailler à l’interface entre sciences humaines et sociales et biologie marine.

Profil recherché : Master 2 en gestion écologie et environnement marin/littoral, management industriel, management de la transition écologique/développement durable, ingénierie environnementale, etc.

Durée souhaitée du stage : 6 mois

Date souhaitée de démarrage du stage : février – mars 2026 (flexible selon les disponibilités du/de la stagiaire)

Rémunération : selon la grille Ifremer

Localisation : Plouzané (29)

Contact pour demande d’information et envoi des candidatures : Manuel Bellanger (manuel.bellanger@ifremer.fr), chercheur à Ifremer – UMR AMURE. Les candidatures (CV + lettre de motivation) devront être adressées par email avant le 31/10/2025.

Le contenu de cette offre est la responsabilité de ses auteurs. Pour toute question relative à cette offre en particulier (date, lieu, mode de candidature, etc.), merci de les contacter directement. Un email de contact est disponible: manuel.bellanger@ifremer.fr

Pour toute autre question, vous pouvez contacter sfecodiff@sfecologie.org.