Information générale
Maitre de stage : Guillaume SOUCHAY – chargé de recherche Fonctionnement des Ecosystèmes Agricoles
Posté basé à Nantes (44)
Conditions d’emploi : Stage de 6 mois à pourvoir pour l’obtention d’un BAC +5 (niveau de diplôme visé), à partir du 01/02/2026
Lien vers l’offre : ofb.gestmax.fr/3776/1/stage-selection-des-zones-de-mise-bas-chez-le-lievre-d-europe-h-f
Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de plus de 600 millions d’euros (budget initial 2024), il s’appuie sur l’expertise de plus de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.
L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :
la police de l’environnement et la police sanitaire de la faune sauvage
la connaissance, la recherche et l’expertise sur les espèces, les milieux et leurs usages
l’appui à la mise en œuvre des politiques publiques
la gestion et l’appui aux gestionnaires d’espaces naturels
l’appui aux acteurs et la mobilisation de la société
La direction générale déléguée police, connaissance, expertise (DGD-PCE) est caractérisée par des missions régaliennes et scientifiques relatives aux milieux, aux espèces, aux pressions qu’elles subissent et à la surveillance – sous toutes ses formes – qu’imposent les réglementations internationales, européennes et nationales. La DGD-PCE vise à renforcer les liens entre la connaissance et la police de l’environnement et à faire en sorte qu’elles contribuent à l’amélioration constante des politiques publiques et des comportements. Pour ce faire, les équipes qui la composent participent à la fois au pilotage national des activités dont elles ont la responsabilité et à la mise en œuvre en régie de ces activités (recherche, police, surveillance et cycle de la donnée), en vertu du principe de subsidiarité. Elles apportent également un appui aux directions régionales et à leurs services, ainsi qu’à la DGD mobilisation de la société.
La DGD-PCE est pilotée par un directeur général délégué ; elle compte environ 350 agents et est décomposée en :
Une direction de la police et du permis de chasser (DPPC)
Une direction surveillance, évaluation, données (DSUED)
Une direction de la recherche et de l’appui scientifique (DRAS)
La Direction de la Recherche et Appui Scientifique (DRAS) est l’une des 2 directions « connaissance » de l’OFB, en charge de la recherche et de l’expertise sur les espèces, sur les milieux, leurs fonctionnalités et leurs usages, ainsi que sur les risques sanitaires en lien avec la faune sauvage. La DRAS conduit des actions de recherche en propre ainsi que des actions de mobilisation de la recherche. Elle bénéficie pour cela, outre de crédits de fonctionnement et d’investissement, de crédits d’interventions. La DRAS est composée à compter du 1er janvier 2022 de 5 services scientifiques et d’un service administratif et financier (SAF).
Au sein de la DRAS, le Service SantéAgri conduit et soutient des programmes de recherche sur le fonctionnement des écosystèmes agricoles et sur la santé de la faune sauvage et assure une surveillance de la santé de la faune au travers d’un réseau d’épidémiosurveillance (SAGIR) et de programmes de surveillance renforcée sur certaines maladies réglementées.
Mission
L’un des objectifs du service SantéAgri est de comprendre l’effet des pratiques agricoles sur le paysage. Des changements importants ont eu lieu dans le monde agricole au cours des dernières décennies (remembrement, machinisme, intensification de l’usage des produits phytopharmaceutiques), avec un impact à la fois sur le paysage des milieux agricoles, mais aussi un impact direct sur plusieurs taxons.
Ce stage aura pour objectif de comprendre comment le lièvre d’Europe utilise le milieu agricole au moment de la reproduction à partir de données collectées dans le cadre d’un suivi de hases par collier GPS.
Objectifs du stage :
* Décrire les zones de mise-bas à l’aide des différentes variables environnementales disponibles (assolement, hauteur de végétation)
* Définir l’échelle spatiale de l’analyse d’habitat
* Construire le jeu de données pour l’analyse de sélection d’habitat
* Explorer différentes approches de modélisation en sélection d’habitat et identifier, le cas échéant, les variables d’intérêt
* Des sorties sur le terrain sont possibles
Relations liées au poste
Relations internes :
Relations ponctuelles avec les autres services de la DRAS
Relations ponctuelles avec la Direction Régionale Pays de la Loire
Interaction avec l’unité Données et Appui Méthodologiques de la DSUED
Relations externes :
Partenaires du projet
Compétences et qualités requises
Connaissances :
Connaissance en écologie, notamment des mammifères
Connaissance en statistiques appliquées à l’écologie
Connaissance en agronomie souhaité
Savoir-faire opérationnel :
Avoir une bonne maîtrise des outils SIG
Bonne maîtrise de R
Avoir des qualité rédactionnelle
Savoir-être professionnel :
Etre curieux
Force de proposition et d’initiative
Etre Automne et organiser
Etre Rigoureux et méthodique
Avoir un bon sens de la communication
Diplômes – Formation – Expérience :
Master en écologie avec fort intérêt pour les analyses de données/modélisation en écologie
Autres :
Permis de conduire
Anglais courant écrit
Début de stage envisagée : à partir du 01/02/2026
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