Post-doc sur le rôle de la biodiversité dans le cycle du carbone (dit carbone bleu) dans les écosystèmes côtiers végétalisés

Nom des encadrants : Christine Dupuy (cdupuy@univ-lr.fr) et Thomas Lacoue-Labarthe (thomas.lacoue-labarthe@univ-lr.fr)

Laboratoire d’accueil :
UMR LIENSs, La Rochelle

Contexte
La Rochelle a pour objectif de devenir la première zone côtière urbaine de France à atteindre la neutralité carbone d’ici 2040 (La Rochelle Zéro Carbone). Dans ce cadre, un axe de recherche consacré au carbone bleu a été développé au sein du projet La Rochelle Territoire Zéro Carbone (LRTZC). Cet axe vise à optimiser les fonctions de puits de carbone des zones humides et des espaces littoraux environnants, tout en renforçant la résilience côtière. Les marais salés et les vasières intertidales sont de première importance pour atteindre cette neutralité carbone. Ces écosystèmes sont riches en biodiversité qui jouent un rôle dans le cycle du carbone.

Mission
Dans le cadre du projet LRTZC, le ou la post-doctorant(e) aura pour mission d’analyser et de valoriser des données issues de suivis écologiques et biogéochimiques afin de mieux comprendre le rôle de la biodiversité dans le cycle du carbone bleu au sein des écosystèmes côtiers végétalisés. Les travaux viseront à établir des liens entre la structure, le fonctionnement et la diversité des communautés biologiques et les flux et stocks de carbone mesurés (captation et séquestration) dans les marais salés et les vasières intertidales.

Une attention particulière sera portée à la biodiversité fonctionnelle, en mobilisant des approches basées sur les traits fonctionnels et la diversité trophique, afin d’identifier les mécanismes écologiques impliqués dans la captation, le transfert et la séquestration du carbone. L’intégration d’analyses isotopiques (notamment isotopes stables du carbone et de l’azote) permettra de caractériser les sources de matière organique et les transferts de carbone au sein des réseaux trophiques, ainsi que les interactions entre compartiments biologiques et sédimentaires.

Les analyses seront conduites à différentes échelles spatiales, de la parcelle au bassin dans son ensemble, ainsi qu’à l’échelle saisonnière, sur le site d’étude de la Baie de l’Aiguillon. L’ensemble de ces travaux s’inscrit dans une démarche visant à améliorer la compréhension et la quantification du rôle des écosystèmes côtiers dans l’atténuation du changement climatique, en appui aux objectifs de neutralité carbone et de résilience côtière portés par le territoire rochelais.

Activités
Le ou la candidat(e) sera chargé(e) de :
• Mettre en forme les données de biodiversité, de flux et de biomasses de carbone
• Rédiger et réaliser des publications scientifiques issues des travaux réalisés
• Collaborer étroitement avec les équipes

Compétences requises
• Doctorat en écologie, sciences environnementales
• Maîtrise de l’analyse des données
• Autonomie dans l’organisation du travail
• Rigueur scientifique et sens de l’éthique
• Aptitude au travail collaboratif et participatif
• Excellentes compétences rédactionnelles, en particulier pour la publication d’articles scientifiques
• Expérience antérieure en recherche empirique sur le cycle du carbone et de la biodiversité

Pour candidater

Pour répondre à cette offre, envoyer un CV, une lettre de motivation, lettres de recommandations (responsable de thèse, de post-doc…) à Christine Dupuy (christine.dupuy@univ-lr.fr) et Thomas Lacoue-Labarthe (thomas.lacoue-labarthe@univ-lr.fr). Nous recevrons les candidatures jusqu’au 9 janvier 2026. Vous pouvez nous contacter par mail pour toute information sur ce post-doc. Le contrat commencera en avril 2026 et finira en décembre 2027.

Le contenu de cette offre est la responsabilité de ses auteurs. Pour toute question relative à cette offre en particulier (date, lieu, mode de candidature, etc.), merci de les contacter directement. Un email de contact est disponible: cdupuy@univ-lr.fr

Pour toute autre question, vous pouvez contacter sfecodiff@sfecologie.org.