Contexte
L’état des masses d’eau est fortement impacté par les activités anthropiques locales à l’échelle du bassin versant, du corridor rivulaire, ou de la masse d’eau elle-même. Ces activités ont pour conséquences la modification des conditions physico-chimiques, et l’éventuel apports de polluants, qui, ultimement, peuvent impacter la biodiversité et les fonctions des écosystèmes.
Le cadre réglementaire de la Directive européenne Cadre sur l’Eau (DCE, 2000/60/CE) a introduit un cadre d’évaluation de l’état général des masses d’eau basé sur trois familles d’éléments pour les plans d’eau : éléments de qualité biologique, éléments de qualité hydromorphologique et éléments de qualité chimique et physico-chimique, en considérant ces deux dernières catégories comme soutient des éléments de qualité biologique.
Cependant, à ce jour, aucun seuil d’interprétation n’a encore été proposé par la France pour la température, le bilan d’oxygène, le pH et la salinité.
Missions
Le recrutement a pour objectif d’étudier comment les indicateurs physico-chimiques utilisés dans d’autres pays peuvent être adaptés aux normes françaises de surveillance et d’évaluation des plans d’eau, dans le cadre de l’application de la Directive Cadre sur l’Eau (2000/06/CE). L’étude portera sur quatre éléments de qualité physico-chimique : la température, l’oxygène dissous, le pH et la salinité.
La mission consistera d’abord à analyser les différentes approches méthodologiques employées à l’étranger (rapports et publications scientifiques, e.g., Kelly et al. 2022). Ensuite, en s’appuyant sur les conclusions de ces études, il s’agira de proposer des seuils de classes adaptés aux plans d’eau français. Ces seuils pourront ensuite être appliqués aux plans d’eau suivis dans le cadre de la DCE pour en vérifier la sensibilité.
L’objectif final est de permettre à l’État français de répondre à ses obligations concernant les indicateurs de qualité physico-chimique dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive Cadre sur l’Eau.
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