Les forêts constituent un réservoir de biodiversité et un puits de carbone essentiel dans la biosphère terrestre.
Elles sont soumises à des sécheresses d’intensité et de fréquence croissante, notamment en Europe, qui mettent en péril leur avenir.
Leur survie et leur croissance dépend / va dépendre de plus en plus de leur aptitude à extraire l’eau du sol. Or, si la réserve en eau du sol accessible par les forêts est relativement bien caractérisée sur le 2 premiers mètres de sol, on ne sait pas quantifier précisément la réserve en « eau profonde » (en-deçà de 2 m de profondeur) à laquelle une part importante des forêts pourrait avoir accès.

Ce stage de M2, d’une durée de 6 mois, consistera à évaluer par analyse de données mesurées par la méthode eddy covariance (tours à flux) la réserve en eau totale accessible par une quinzaine de forêts européennes et d’Amérique du Nord.

Il sera réalisé au laboratoire Ecologie, Systématique, Evolution (UPSaclay / CNRS / AgroParisTech) et encadré par Nicolas Delpierre (PR UPSaclay) et Jean-Marc Limousin (CR CNRS, CEFE Montpellier).
Le stage pourra débuter à toute date à partir du 1er janvier 2024.

Il est ouvert à des étudiants ayant validé un M1 et intéressés par l’Ecologie, en particulier l’écophysiologie des plantes.
Une expérience préalable en analyse de données et/ou une expérience (même basique) d’utilisation d’un logiciel de type R, Python, Matlab etc. seront des atouts.

Le stage pourra se poursuivre par une thèse sur le même thème, plus centré sur la mise en oeuvre de méthodes écophysiologiques sur le terrain.
Cette thèse est financée (projet ANR TAW-tree).

Le contenu de cette offre est la responsabilité de ses auteurs. Pour toute question relative à cette offre en particulier (date, lieu, mode de candidature, etc.), merci de les contacter directement. Un email de contact est disponible: nicolas.delpierre@universite-paris-saclay.fr

Pour toute autre question, vous pouvez contacter sfecodiff@sfecologie.org.