Laboratoire : UMR 7263 IMBE
Nom et qualité du responsable : Thierry Dutoit (DR CNRS)
Adresses : UMR 7263 IMBE, IUT d’Avignon, 337 chemin des Meinajariés, Site Agroparc BP 61207, 84911 Avignon Cedex 09

Effets de l’écopastoralisme sur les nouveaux écosystèmes et lutte contre les espèces invasives.

Mots clés : écologie des communautés végétales, flore, botanique, grands herbivores, pâturage, débroussaillage, espèces invasives, Canne de Provence, conservation, restauration écologique, nouveaux écosystèmes, Réserve de Donzère-Mondragon, Office Français de la Biodiversité, Drôme, Vaucluse, France.

Contexte
Les rôles bénéfiques de pratiques pastorales extensives pour la restauration/conservation de la biodiversité des écosystèmes herbacés ne sont plus à démontrer. Les herbivores domestiques ont ainsi déjà été largement utilisés comme outils de gestion dans de nombreux écosystèmes semi-naturels en Europe. En revanche, peu de résultats concernant les effets de l’écopastoralisme sont disponibles pour les écosystèmes fortement modifiés par les activités humaines telles les digues des ouvrages hydro-électriques. Depuis 2014, des études ont été menées sur les digues artificielles du Rhône dans la Réserve de chasse et de faune sauvage de Donzère-Mondragon (Drôme et Vaucluse) où différents systèmes de pâturage (équins, bovins, caprins, ovins) sont testés en combinaison avec des interventions de débroussaillage mécanique non seulement sur la biodiversité de ces nouveaux écosystèmes mais aussi pour lutter contre certaines espèces invasives (Arundo donax L.). Les premiers résultats ont montré un effet favorable de ces systèmes de gestion à court terme (2 à 5 ans) mais les dispositifs doivent maintenant être revisités et les résultats réinterprétés à moyen terme (10 ans) our confirmer ou infirmer les premières conclusions.

Objectifs et missions
Au cours des six mois de post-doctorat, après avoir pris connaissance de la bibliographie, des objectifs initiaux, des partenariats en cours et des résultats des expérimentations précédentes (mars-avril 2024), la personne recrutée aura pour missions de revisiter et de coordonner avec les collègues de l’IMBE et de l’OFB impliqués, le suivi des dispositifs expérimentaux installés en 2014, consistant en des quadrats permanents dans différentes situations de gestion impliquant des grands herbivores (mai 2024). Il ou elle devra ensuite saisir ces résultats et les analyser en y réintégrant les données acquises en 2024 dans les séries initiales déjà disponibles pour la période 2014 – 2018 (juin 2024). Un article scientifique et un rapport à destination de l’Office Français de la Biodiversité seront ensuite à rédiger (août-septembre 2024).

Profil souhaité
• Doctorat en écologie végétale et sciences de la conservation.
• Compétences et intérêts pour la conservation des écosystèmes herbacés, écologie expérimentale des communautés végétales, effets du pâturage.
• Motivation pour le terrain en milieu méditerranéen.
• Connaissances naturalistes souhaitées en botanique.
• Compétences indispensables en traitements des données issues de relevés de végétation, analyses multivariées et univariées.

Conditions de travail
• Post-doctorat de 6 mois.
• Salaire correspondant à l’échelon 1 des ingénieurs de recherches dans les établissements publics de recherche (2 400 euros brut).
• Poste basé à Avignon, IUT, UMR IMBE.

Début du post-doctorat : 02 avril 2024

Modalités de candidature :
Merci de faire parvenir un CV, lettre de motivation avant le 01/02/2024 à thierry.dutoit@univ-avignon.fr

Le contenu de cette offre est la responsabilité de ses auteurs. Pour toute question relative à cette offre en particulier (date, lieu, mode de candidature, etc.), merci de les contacter directement. Un email de contact est disponible: thierry.dutoit@univ-avignon.fr

Pour toute autre question, vous pouvez contacter sfecodiff@sfecologie.org.