Stage de M2 : Faire le lien entre des indicateurs d’activité et de structure des communautés microbiennes du sol lors de séquences de réhabilitation.

BRGM – Géomicrobiologie et monitoring de l’environnement. Orléans (45)
UMR CITERES – INSA Centre Val de Loire, Blois (41)
EDF R&D – LNHE – Chatou (78)
Contexte
Le sol est un écosystème complexe essentiel à la fourniture de services écosystémiques qui permettent d’apporter certaines réponses aux grandes problématiques environnementales (e.g. changement climatique, érosion de la biodiversité, risques naturels). Les activités humaines notamment industrielles sont susceptibles de dégrader localement, mais avec une grande intensité, la couverture pédologique (e.g. tassement, imperméabilisation, pollution).
Dans ce contexte, un projet et une thèse, co-encadrés par le LSE, le BRGM, CITERES et la R&D d’EDF portant sur « le développement d’une approche intégrée pour la gestion de sols dégradés, depuis le diagnostic fonctionnel jusqu’à la mise en œuvre de solutions » sont actuellement en cours. Ces projets cherchent à intégrer l’analyse des fonctions rendues par les sols, selon leur degré de dégradation afin d’en tenir compte dans la détermination de l’usage futur visé par leur réhabilitation (renaturation, usages anthropiques). Le stage de M2 proposé s’intègre dans ce projet pour travailler sur le lien entre des indicateurs d’activités microbiennes et des indicateurs de structure des communautés microbiennes du sol lors de séquences de réhabilitation.
Objectifs du stage
L’objectif du stage est de mener des essais de re-fonctionnalisation de sols anthropiques très dégradés dont les communautés microbiennes seront suivies afin d’identifier la co-variation de l’activité et de la structure des communautés pour avancer sur l’élaboration d’un référentiel d’interprétation des résultats en faisant le lien avec les fonctions des sols.

Le/la stagiaire sera amené(e) à mettre en place et à suivre des essais expérimentaux en microcosme à partir de sols dégradés et à réaliser des analyses de communautés microbiennes (activités enzymatiques, respiration, abondance, diversité) en lien avec des fonctions du sol ciblées (disponibilité des nutriments, cycle du carbone). En parallèle, une autre partie du stage consistera en un état de l’art des approches d’intégration des données d’activité du sol afin de proposer une méthode d’interprétation des résultats et de refléter le niveau de fonctionnalité des sols réhabilités.

Environnement du stage
Ce travail s’intègre au sein des études menées à la R&D d’EDF relatives à la caractérisation de l’influence des ouvrages de production d’électricité sur la biodiversité.
Le stage se déroulera majoritairement dans les locaux du BRGM à Orléans et sera co-encadré par le BRGM (Jennifer HELLAL, Unité Géomicrobiologie et monitoring de l’environnement) et l’UMR CITERES (Nicolas LEGAY, l’INSA Centre Val de Loire, Blois).
Des déplacements (pris en charge) pour rencontrer d’autres scientifiques travaillant sur la thématique sont à prévoir.
Dates de réalisation du stage : Stage rémunéré de 6 mois, de février-mars 2024 à juillet-août 2024
Profil recherché : Master II, école d’ingénieur ou équivalent avec une spécialisation en microbiologie, des connaissances sur les sols seraient un plus.
Pour candidater : Envoyer CV et lettre de motivation à : Jennifer Hellal j.hellal@brgm.fr et Nicolas Legay nicolas.legay@insa-cvl.fr

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