Fiche de poste complète et modalités de candidature : https://ofb.gestmax.fr/2047/1/cdd-6-mois-charge-d-etude-restauration-des-mares-h-f

Information générale

Positionnement hiérarchique : Sous l’autorité du Chef du service et des Chefs de service adjoints de AFET

Conditions d’emploi : Contrat à durée déterminée de 6 mois à pourvoir par un contractuel. Rémunération selon expérience professionnelle comprise entre 2 399 € et 3 134 € bruts mensuels.

Créé le 1er janvier 2020, l’Office français de la biodiversité (OFB) est un établissement public administratif dédié à la sauvegarde de la biodiversité sous la tutelle des ministres chargés de l’environnement et de l’agriculture. Doté d’un budget de 492 millions d’euros (budget initial 2022), il s’appuie sur l’expertise de près de 3 000 agents, dont une grande partie agit sur le terrain avec, notamment, 1 700 inspecteurs de l’environnement.

L’établissement est au cœur de l’action pour la préservation du vivant dans les milieux aquatiques, terrestres et marins, tant en métropole que dans les Outre-mer. Les équipes interviennent chaque jour pour lutter contre l’érosion de la biodiversité face aux pressions exercées par la destruction et la fragmentation des milieux naturels, les multiples pollutions, la surexploitation des ressources naturelles, les conséquences du changement climatique, l’introduction d’espèces exotiques envahissantes.

A ce titre, l’OFB est responsable de 5 missions complémentaires :

la police de l’environnement et la police sanitaire de la faune sauvage
la connaissance, la recherche et l’expertise sur les espèces, les milieux et leurs usages
l’appui à la mise en œuvre des politiques publiques
la gestion et l’appui aux gestionnaires d’espaces naturels
l’appui aux acteurs et la mobilisation de la société

La Direction de la Recherche et de l’Appui Scientifique (DRAS) est l’une des deux directions « connaissance » de l’OFB, en charge de la recherche et de l’expertise sur les espèces, sur les milieux, leurs fonctionnalités et leurs usages, ainsi que sur les risques sanitaires en lien avec la faune sauvage. Elle est composée de cinq services :
– « Conservation et gestion durable des espèces exploitées » ;
– « Conservation et gestion des espèces à enjeux » ;
– « Santé de la faune et fonctionnement des écosystèmes agricoles » ;
– « Fonctionnement, préservation, restauration des écosystèmes aquatiques continentaux » ;
– « Anthropisation et fonctionnement des écosystèmes terrestres ».
Au sein du service Anthropisation et fonctionnement des écosystèmes terrestres (SAFET), il est proposé un sujet consacré à la création et restauration des mares.
Les créations et restauration de mares constituent des actions écologiques fréquentes et pratiquées depuis longtemps, dans une grande diversité de milieux (agricoles, forestiers, urbains…) afin de répondre à des objectifs en termes de biodiversité (amphibiens, odonates,…), d’adaptation au changement climatique (îlots de fraîcheur), points d’eau pour la faune sauvage, ou encore de support pédagogique de sensibilisation à la nature…. Le projet de règlement européen sur la restauration de la nature mentionne dans son annexe VII, pour les trois types de milieux précédemment cités, la restauration de mares comme une mesure à mettre en œuvre.
Le Ministère de l’écologie a mandaté la Société nationale de protection de la nature (SNPN) pour élaborer une stratégie d’actions en faveurs des mares. La SNPN vient, en 2023, également de s’associer avec l’Association nationale des élus de bassin dans le cadre du portage du Pôles-relais mares et vallées alluviales pour relancer la dynamique entre acteurs de la préservation des mares à l’échelle nationale. Les mares bénéficient de différentes structures d’échanges et de transfert au niveau territorial (par certains CEN, PNR, CPIE, FDC) et de programme de suivi et d’évaluation (MHEO / AMI efficacité des mesures de gestion N2000 porté par Patrinat).
Une grande diversité d’acteurs porte ces projets de création et/ou restauration de mares (Associations, collectivités, entreprises, particulier…) et ces projets peuvent être financés en partie par des subventions – des agences de l’eau, des collectivités territoriales et leurs groupements, de fonds privés (mécénat) et plus récemment les différents appels à projets portés par l’OFB concernant la restauration (TEN, AME/ATE, écocontribution, mission nature…). Les projets proposés dans ce cadre montraient des lacunes en termes de justification des actions, de définition des objectifs, de techniques utilisées, de réflexion rétrospective sur les travaux déjà menés depuis parfois des dizaines d’années sur les mêmes territoires et leur réussite (pérennité ? quelle biodiversité ?).
Dans un contexte où la mise en œuvre de ces mesures est probablement amenée à se développer sous l’impulsion du règlement européen et de plans nationaux, comment assurer la réussite de ces créations ou restaurations ? quelles techniques sont efficaces ? quelles conditions de pérennisation (gestion, maîtrise foncière…)? quels besoins en termes d’accompagnement scientifique, technique et de recherche ? quelles stratégies de déploiement de ces mesures pour améliorer leur efficacité (trame/réseau/…) en appui au futur plan national de restauration et dans un contexte de changement climatique ?
Mission

Le chargé d’étude « Restauration des mares » sera en charge de la réalisation d’un état des lieux sur la création et la restauration des mares en France. L’objectif de cet état des lieux est de pouvoir orienter notamment les efforts de recherche sur ces milieux et la mise en œuvre de mesures de création/restauration de mares plus efficientes
Le chargé d’étude devra s’appuyer sur les réseaux d’acteurs existants, la littérature scientifique et la littérature grise. Un comité de pilotage accompagnera ses travaux. Les modalités de transfert et de valorisation des acquis de l’étude (rapport, guide technique, wébinaire…) seront définies au sein du comité de pilotage.

– Recherche bibliographique (littérature scientifique et grise, en France et à l’étranger)
– Enquête auprès des acteurs de la recherche,
– Rédaction d’un rapport de synthèse
– Elaboration d’outils de valorisation et transfert
Activités principales

Organisation de la mission :
Le chargé d’étude devra planifier le déroulement de ses missions, organiser les comités de pilotage, produire les compte-rendus de réunion.
Recherche bibliographique (littérature scientifique et grise, en France et à l’étranger)
L’objectif de cette mission est de constituer un fond technique et scientifique de référence qui pourra être mis à disposition des acteurs de la restauration des mares. Les sources étudiées pourront être de nature variée ; publications scientifiques, documentation technique, dossiers de demande de subvention, retours d’expérience, sites internet, vidéos…
Enquête auprès des acteurs de la recherche, de la gestion, des politiques publiques, des financeurs…
Deux modalités d’enquête pourront être mises en œuvre : un questionnaire à diffuser aux acteurs de la recherche sur les mares largement en s’appuyant sur les centres de ressources de l’OFB (milieux humides, génie écologique, Natura 2000, Plan de gestion, TVB) ou d’autres réseaux (Rever…), ainsi que des entretiens semi-directifs. Le chargé d’étude devra donc élaborer le questionnaire et les entretiens, en s’appuyant sur le comité de pilotage.
Rédaction d’un rapport de synthèse
Le rapport de synthèse devra comporter notamment la synthèse bibliographique, ainsi que les analyses et interprétations de l’enquête. Il devra dégager des pistes d’actions pour améliorer la mise en œuvre et l’efficacité des restaurations de mares, dégager des pistes de recherche-action sur ces milieux.
Elaboration d’outils de valorisation et transfert
Les outils de valorisation et de transfert seront à définir en comité de pilotage. Il peut être envisagé par exemple un Fiche technique, un wébinaire, un article de synthèse en français (à destination par exemple de la revue Biodiversité des clés pour agir).
Relations liées au poste

Relations internes :

– Chargés de recherche et chargés de mission recherche de la DRAS notamment ceux impliqués sur la problématique de la restauration,
– Autres directions nationales de l’OFB : DAC (notamment centres de ressources Milieux humides, génie écologique…), DSUED/Patrinat, DPPC…
– Directions régionales de l’OFB.

Relations externes :

– CEN, Association de protection de la nature, Fédération de chasse, Collectivités et leurs groupements, Chambres d’agriculture…
– Acteurs de la sphère scientifique
– Etablissements publics : Agences de l’eau, ONF
– Bureaux d’études, entreprises de travaux.
Profil recherché

Un diplôme minimum de niveau bac +5.
Compétences et qualités requises

Connaissances :

– Connaissances en écologie des milieux humides notamment des mares,
– Connaissances en écologie de la restauration et des méthodes d’évaluation de la restauration,
– Connaissances règlementaires (DHFF, Règlement restauration) et des documents stratégiques ou de planification (SNB, PNMH, SDAGE…)
– Connaissance du contexte et des acteurs (services de l’état, établissement publics, collectivités, bureaux d’études…)

Savoir-faire opérationnel :

– Planifier et organiser des réflexions collectives (réunions, séminaires) ;
– Rédiger des documents scientifiques et techniques, synthétiser et communiquer auprès de différents publics ;
– Faire des veilles bibliographiques scientifiques et techniques;
– Analyser des données ;
– Savoir utiliser les outils informatiques (bureautique, formulaires…)

Savoir-être professionnel :

– Esprit d’initiative et autonomie
– Qualités relationnelles et sens du collectif
– Rigueur scientifique et sens de l’organisation
– Qualités rédactionnelles.
Conditions d’exercice / sujétions particulières

Déplacements ponctuels en France métropolitaine.

Télétravail possible (minimum 2j de présence par semaine)
Dépôt de candidature

Pour déposer une candidature, les documents suivants vous seront demandés :

CV
Lettre de motivation
Pour les fonctionnaires uniquement : dernier arrêté de situation administrative ;
Pour les non titulaires : diplôme le plus élevé obtenu

Le contenu de cette offre est la responsabilité de ses auteurs. Pour toute question relative à cette offre en particulier (date, lieu, mode de candidature, etc.), merci de les contacter directement. Un email de contact est disponible: anne.vivier@ofb.gouv.fr

Pour toute autre question, vous pouvez contacter sfecodiff@sfecologie.org.