Type de contrat : Contrat à durée déterminée
Durée du contrat : 24 mois prolongeable 12 mois.
Date souhaitée de début de contrat : 01/11/2024
Rémunération brute mensuelle : 2244,79 € pour un débutant (expérience < 3 ans). Majoration selon l’expérience de la personne recrutée
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Description du poste :
L’INRAE, l’Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement est né le 1er janvier 2020. Il est issu de la fusion entre l’Inra, Institut national de la recherche agronomique et Irstea, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. Dans le Centre de Grenoble, vous serez accueilli au sein de l’Unité de Recherche LESSEM, unité pluridisciplinaire croisant sciences sociales et écologie, regroupant des chercheurs en écologie végétale et forestière, en sciences sociales et en sciences agronomiques. Vous serez intégré au sein de l’équipe BIOSES.
Vous contribuerez au projet HYDRINDIC EnR qui est un projet de recherche collaboratif entre INRAE et l’OFB (Office Français pour la Biodiversité), en partenariat avec des acteurs académiques (UAR PatriNat OFB – MNHN) et non académiques (CEN, Bureau d’étude, collectivité territoriale). Son objectif est de documenter les impacts d’aménagements sur les fonctions hydrologiques et biogéochimiques (stockage du carbone, dénitrification) des zones humides. En effet, le développement de nouveaux modes de production d’énergie (centrales photovoltaïques, micro-centrales hydroélectriques, éoliennes terrestres et sur plan d’eau, etc.) s’accélère. Actuellement, le déploiement de ces aménagements en milieu naturel dépasse la vitesse d’acquisition des connaissances nécessaires à une caractérisation de leurs impacts sur les écosystèmes. Dans ce contexte, les zones humides sont particulièrement menacées alors qu’elles sont les pourvoyeuses de nombreuses fonctions et services. La réglementation requiert que l’ensemble des impacts directs et indirects soient pris en compte dans un dossier loi sur l’eau mais les impacts indirects des aménagements sur ou à proximité de zones humides demeurent largement méconnus et peu documentés.
Le programme est focalisé sur les énergies renouvelables et en particulier les parcs photovoltaïques implantés en zone humide. Il inclura également le suivi de sites équipés lors d’un programme précédent (nommé Hydrindic 2) sur d’autres types d’aménagements (routes, bâtiments, conduites de gaz, etc.) susceptibles d’impacter indirectement des zones humides. Le programme est prévu pour durer 3 ans et comportera les étapes suivantes :
– Recherche de nouveaux sites EnR (photovoltaïque, si possible microcentrale hydroélectriques) en métropole. Il s’agira de recenser les projets photovoltaïques déjà acceptés ou sur le point d’être acceptés (lien avec les DDT et DREAL). Obtention de l’accord des porteurs de projet et des propriétaires des parcelles à équiper.
– États initiaux des nouveaux sites et suivis. Mise en place des piézomètres et réalisation des états initiaux des indicateurs sols sur les nouveaux sites (indicateurs biogéochimiques issus du programme BioGeoZH). Suivis piézométriques des sites pendant 12 mois minimum.
– Sites issus du programme précédent, disposant d’un état initial sur les sols et équipés de piézomètres. Réalisation d’une nouvelle session de suivis (relevé des 63 piézomètres, réalisation d’un second passage pour les indicateurs sols sur les sites aménagés depuis).
– Analyse générale. Rédaction d’un rapport sur l’utilisation des indicateurs retenus dans l’étude et les conclusions obtenues. Si pertinent, réalisation de fiches techniques pour l’utilisation de ces indicateurs.
– Recherche de collaborations en DROM. En perspective des suites du projet, prise de contact avec les services de l’État et opérateurs photovoltaïques dans les DROM. Eventuels déplacements en DROM pour rencontrer les acteurs locaux.
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Missions et activités principales :
– Prendre contact avec une variété d’acteurs publics (DDT, collectivités,…) et privés (porteurs de projets de centrale photovoltaïque, conservatoires d’espaces naturels, propriétaires de terrain en zone humide…)
– Travail de terrain afin d’équiper des sites avec des piézomètres, réaliser des prélèvements de sol et le conditionnement d’échantillons de sol en vue d’analyses. Le terrain peut être physique, il inclut le maniement d’une tarière manuelle.
– S’approprier les données issues du programme précédent, récolter et bancariser les données du programme en cours. Participer à l’analyse des données.
– Valoriser par des rapports/articles à visée scientifique et/ou technique les résultats obtenus.
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Positionnement dans l’organigramme, liens hiérarchiques :
Affecté à l’équipe BIOSES, le chargé de mission contribuera avec ses travaux à une cellule d’ingénieurs chercheurs, post-doc et stagiaires autour de la thématique des indicateurs de l’état du milieu. Il travaillera majoritairement en lien direct avec Stephanie Gaucherand à INRAE et Guillaume Gayet à l’OFB.
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Contraintes (déplacements, astreintes, …) :
Déplacements réguliers à prévoir dans le cadre de missions de terrain dans toute la France, éventuellement dans les DROM inclus (Départements et Régions d’Outre-Mer).
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Profil recherché :
Titulaire d’un diplôme d’ingénieur ou d’un master d’une formation en sciences de la vie et de la terre ou écologie, avec une expérience en hydrologie. Maitrise des outils de traitement de données.
Vous faites preuve d’autonomie, d’organisation et de planification, êtes doté d’une rigueur scientifique et d’un esprit de synthèse, savez respecter les contraintes de délai, travailler en équipe (compte-rendu d’avancement, communication), rédiger. Vous avez une expérience validée en rapports et présentations orales dans des réunions ou conférences. Vous maitrisez le français littéraire, scientifique et technique (oral et écrit).
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