Contexte et motivations
Le risque incendie de forêt est un risque majeur dans les zones méditerranéennes et particulièrement dans les massifs forestiers et dans les zones d’interfaces avec la forêt (jardins, route, etc.). L’une des meilleures méthodes de prévention contre les incendies est le traitement de la végétation combustible mis en œuvre notamment dans le cadre des obligations légales de débroussaillement (ou OLD). Ce traitement consiste à réduire la biomasse du combustible et les continuités de végétation (horizontales et verticales) en utilisant différentes méthodes, notamment en fonction de la végétation cible et de la localisation des zones à traiter. La prise en compte de l’efficacité de ces méthodes de traitement est généralement effectuée avec une vision à court terme (visant à évaluer la réduction de l’aléa incendie) sans prendre en compte l’évolution de la santé de la végétation restante qui influence la quantité de combustible vivante et sec (et donc le risque incendie) à moyen terme, ni en considérant d’autres services rendus par la forêt comme la diversité floristique qu’elle héberge.

Objectifs du travail
Ce travail devrait permettre de mettre en avant l’impact des traitements (brûlage dirigé et broyage mécanique) utilisés dans la gestion de la biomasse combustible (ici les peuplements bas de chêne kermès) sur la vitalité des peuplements arborés (peuplements à Pin d’Alep), la structure et la composition floristique dans les zones traitées localisées dans différents massifs forestiers des Bouches-du-Rhône.

Contenu du stage
– Sélection des placettes d’échantillonnage en fonction de la méthode de traitement et de l’intervalle de temps écoulé depuis le traitement
– Inventaires floristiques (basés sur l’estimation de la présence et l’abondance de chaque espèce en utilisant les coefficients de Braun-Blanquet)
– Evaluation de l’état de santé des pins d’Alep à partir d’observations du déficit foliaire effectuées sur des arbres dominants selon le protocole du Département Santé des Forêts
– Traitement statistique et analyse des données
– Rédaction du rapport de stage

Ce stage est financé dans le cadre du programme européen Interreg Marittimo Medstar2.

Informations pratiques
Durée : Le stage débutera début 2026 (avec de la flexibilité) et durera 6 mois.
Localisation : Le/La stagiaire sera basé(e) à INRAE Aix-en-Provence au sein de l’équipe EMR de l’unité de recherche RECOVER.
Gratification de stage : Le/La stagiaire recevra une indemnité de stage d’environ 640 euros/mois correspondant au montant légal. Il/elle bénéficiera également de subventions pour l’accès à la restauration collective.
Niveau : Étudiant en diplôme d’ingénieur ou master 2 en science de l’environnement, biologie, écologie, parcours pluridisciplinaires
Compétences : Capacité à travailler sur le terrain, bonne connaissance de la flore méditerranéenne, connaissance des principaux traitements statistiques (type GLM, etc.)
Destinataire : CV, lettre de motivation et notes du M1 à adresser à anne.ganteaume@inrae.fr

Le contenu de cette offre est la responsabilité de ses auteurs. Pour toute question relative à cette offre en particulier (date, lieu, mode de candidature, etc.), merci de les contacter directement. Un email de contact est disponible: anne.ganteaume@inrae.fr

Pour toute autre question, vous pouvez contacter sfecodiff@sfecologie.org.