La Société Française d’Ecologie (SFE) vous propose ce regard de Frédéric Ducarme, chercheur en philosophie de l’écologie au CESCO (MNHN), sur la préservation de la biodiversité dans les aires protégées.
MERCI DE PARTICIPER à ces regards et débats sur la biodiversité en postant vos commentaires et questions sur les forums de discussion qui suivent les articles; les auteurs vous répondront.
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Les aires protégées à l’épreuve de la réalité
par Frédéric Ducarme,
Chercheur en philosophie de l’écologie, Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation (MNHN, UMR 7204)
Article édité par Anne Teyssèdre
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Mots clés : Biodiversité, espèces menacées, conservation, espaces protégés,
braconnage, trafic / commerce illégal, tourisme, hôtels, resort effect, relation Homme-Nature.
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- Introduction
- Le resort effect
- Protection de droit ou de fait ?
- Vers une plus grande inclusivité de la conservation ?
- Bibliographie, regards connexes
- Forum de discussion sur ce regard
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Introduction: : l’industrie du braconnage au 21e siècle
A l’ombre du changement climatique, une importante menace pesant sur la biodiversité demeure la chasse non durable, représentée en particulier par la surpêche plus ou moins légale et par le braconnage, entendu ici au sens large de chasse non régulée ou illégale d’animaux sauvages, hors des limites de la simple subsistance. Du fait de la mondialisation, de vastes réseaux de trafic d’espèces sauvages capturées ou tuées en dehors de tout cadre légal se sont développés, avec pour principaux marchés l’aquariophilie occidentale, les « Nouveaux Animaux de Compagnie » destinés notamment aux nouveaux pays émergents (Golfe, Russie, Asie, Amérique latine…), le marché des trophées et peaux, le commerce de poissons et fruits de mer, et bien sûr le marché alimentaire et paramédical asiatique.
Bon nombre d’espèces en danger d’extinction le sont ainsi principalement du fait d’une de ces menaces, tels que, en milieu marin, les poissons-clowns Amphiprion sandaracinos ou la star du Monde de Nemo, Amphiprion ocellaris, mais aussi de nombreuses espèces « surpêchées » parmi les thons, mérous, marlins, légines et autres poissons prédateurs, voire des groupes taxonomiques entiers tels que les tortues de mer, concombres de mer (holothuries), mollusques (bénitiers, ormeaux…), requins et raies. Le trafic d’espèces récifales représente ainsi 800 millions de dollars par an, et celui des requins 400 millions (McClenachan, 2011). Les mammifères terrestres ne sont pas en reste, avec de nombreux félins (comme le Guépard et la Panthère des neiges) très braconnés pour leur fourrure ou pour le commerce d’animaux domestiques de luxe, mais aussi l’ensemble des rhinocérotidés, éléphantidés et pangolins, essentiellement pour le secteur paramédical asiatique.
Cette situation est due à plusieurs facteurs : tout d’abord, les espèces considérées vivent en liberté dans de vastes espaces difficiles à surveiller (d’autant plus en mer). Ensuite, on les trouve souvent dans des pays pauvres où les autorités n’ont pas les moyens de les protéger efficacement, et où de nombreuses populations locales paupérisées sont parfois faciles à suborner. Enfin, la rentabilité de ce genre de commerce est extrêmement compétitive (les sommes en jeu sont considérables : le trafic d’espèces animales sauvages représenterait au total 7 à 10 milliards de dollars par an, selon les estimations) au point que dans plusieurs pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique centrale, d’anciens gangs et organisations criminelles se sont reconvertis dans cette activité, presque aussi lucrative et beaucoup moins risquée (Bennett, 2015).
Les écologistes se retrouvent donc face à un paradoxe : pour protéger certaines espèces et écosystèmes des méfaits de la proximité des activités humaines, on leur a réservé de vastes aires dépourvues d’équipements humains, les « réserves naturelles », réputées d’autant plus efficaces qu’elles sont étendues (cf. Regard n°60, et Whittaker & Matthews, 2014). Or, ces zones sont souvent impossibles à surveiller, et offrent donc des terrains de chasse absolument rêvés aux braconniers, qui peuvent y œuvrer en toute quiétude sans crainte d’être repérés.
Il en va de même pour les eaux internationales, qui constituent aussi une vaste zone de non-droit où des milliers de bateaux de pêche illicite imposent un lourd tribut aux espèces migratrices, pélagiques et de grandes profondeurs, sans la moindre régulation (Gianni & Simpson, 2005). Même les archipels inhabités les plus isolés comme celui des Chagos (Spalding, 2006) sont victimes d’une véritable industrie du braconnage, les trafiquants n’hésitant pas à traverser des océans entiers à la recherche de zones propices à leur activité. La naturalité préservée de ces espaces préserve donc certes de nombreuses espèces et processus écologiques de l’influence humaine, mais laisse aussi sans défense(s) un certain nombre d’espèces ciblées par le commerce clandestin.
Le « Resort effect »
Une étude récente menée aux Maldives (Moritz et al., 2017) a ainsi montré qu’entre les îles désertes, les îles habitées et les îles-hôtels, les zones les plus riches en espèces marines commerciales étaient paradoxalement les îles-hôtels, qui hébergent un service de sécurité professionnel qui empêche toute incursion de braconniers aux abords du récif. Cet effet paradoxal de la présence d’un hôtel de luxe a été baptisé « Resort effect » (jouant sur le double sens du mot en anglais, à la fois « palace de luxe » et « dernier recours »).
Cette étude a porté notamment sur les holothuries et les poissons commerciaux, mais les observations de terrain suggèrent qu’il en irait de même pour les poulpes et les langoustes. L’effet semble ainsi plus important pour les espèces peu mobiles, inféodées à un territoire qui n’outrepasse pas les limites du récif surveillé : ainsi l’effet est marqué sur les mérous, territoriaux, mais s’affaiblit pour les poissons pélagiques plus mobiles. Cette protection « de fait » semble même avoir un effet rebond sur l’écosystème en général, puisqu’en dépit des agressions ponctuelles ou systémiques provoquées par les activités qui s’y déroulent, les coraux des îles-hôtels apparaissent globalement en meilleure santé que ceux des îles hébergeant un village, et la régulation des algues était la meilleure des trois types d’îles.
Dans ces conditions, les espèces-cibles ont donc parfois tout intérêt à vivre non pas loin des Hommes, mais au plus près d’eux, dans des zones suffisamment surveillées et sécurisées pour que les activités de braconnage ne puissent pas sévir. Ainsi, il est désormais bien établi que les zones les plus riches en grandes espèces charismatiques(1) des savanes africaines se situent essentiellement au sein des parcs touristiques (jusqu’à 100% de l’effectif pour certaines sous-espèces de rhinocéros). En conséquence, la plupart des populations de mammifères terrestres très braconnés – rhinocéros, éléphants, pangolins… – vivent en réalité aujourd’hui essentiellement en semi-liberté, dans des parcs clôturés et surveillés, publics mais aussi de plus en plus souvent privés (voire en fermes à vocation reproductrice).
(1) : Sur ce concept, voir Ducarme et al., 2013.
Protection de droit ou de fait ?
Suite aux incitations internationales, de nombreux pays peu développés ont saisi l’occasion de proclamer de vastes surfaces inhospitalières ou faiblement peuplées « aires protégées » ou « réserves naturelles », manière d’attirer touristes et subventions, mais sans pour autant mettre en place la moindre mesure conservatoire concrète, laissant toutes sortes d’actions destructrices s’y développer sans surveillance (Bruner et al., 2004) – ce phénomène est d’ailleurs loin d’épargner les territoires ultramarins français (Cloutier-Cyr, 2014). La protection réelle offerte par de nombreuses réserves aux espèces très ciblées est donc rarement satisfaisante, surtout face à l’ampleur du braconnage international pour de nombreuses espèces-cibles.
Mais à côté des réseaux d’aires protégées de jure(2), diverses zones protégées de facto pourraient fournir des refuges stratégiques à un certain nombre d’espèces très braconnées. Ainsi, les cartes mondiales des aires naturelles protégées de droit et de fait pourraient différer sensiblement, et cet écart est d’une importance majeure pour les projets de conservation.
On sait par exemple que les zones militaires, souvent très étendues et peu exploitées, et surtout extrêmement bien sécurisées, hébergent une biodiversité inattendue, qu’il s’agisse de biodiversité terrestre sur les terrains eux-mêmes mais aussi marine dans le cas des nombreuses îles-bases (comme Guam, Midway et certaines autres des nombreuses « Îles mineures éloignées des États-Unis », cf. Stein et al., 2008). A l’inverse, les îles laissées désertes comme les Îles Eparses françaises (partie des Terres Australes et Antarctiques Françaises, qui constituent la plus grande réserve naturelle française) sont intensément fréquentées par des flottes de braconniers (Conand et al., 2015), recourant souvent à des méthodes de pêche souvent dévastatrices pour l’environnement. Plus près de nous, les cimetières parisiens, lieux calmes, vastes et arborés, et surtout sans perturbations agricoles ni permis de chasse ont été remarqués pour leur importante contribution à la biodiversité urbaine(3).
Certains autres types d’espaces privés, notamment des terrains d’entreprises, peuvent également héberger une biodiversité insoupçonnée (Serret et al., 2014). Cette nouvelle étude ajoute donc certains complexes hôteliers à cette liste – qui, espérons-le, est loin d’être complète – des aires protégées informelles mais à l’efficacité démontrée pour un certain nombre de taxons.
(2) : De jure / de facto = « de droit » / « de fait », soit plus familièrement « sur le papier » / « en réalité ». Cette opposition pourrait ici presque être ramenée à « en théorie » / « en pratique ».
(3) : Voir par exemple « Le cimetière du Père Lachaise, un refuge de biodiversité au cœur de Paris » sur TerraEco, 15-04-2013, http://www.terraeco.net/Le-cimetiere-du-Pere-Lachaise-un,49280.html.
Vers une plus grande inclusivité de la conservation ?
Un des premiers théoriciens de ce phénomène fut Michael Rosenzweig, inventeur du concept d’« écologie de la réconciliation » (Rosenzweig, 2003) : l’idée est qu’il est possible dans bien des cas d’accorder les intérêts des humains et des espèces sauvages, et d’œuvrer à une cohabitation à bénéfices mutuels plutôt qu’à une séparation drastique et étanche, qui n’est pas sans défaut comme nous l’avons vu.
Il ne s’agit évidemment pas de préconiser l’installation de complexes hôteliers ou de bases militaires sur toutes les îles désertes, ni de transformer toute l’Afrique en gigantesque safari lodge, un grand nombre d’espèces ayant besoin de se trouver loin des nuisances humaines (en allemand les « kulturmeider », cf. Rosenzweig, 2003), d’autant que les hôtels ont aussi certains effets pervers sur l’environnement (eaux usées peu traitées, afflux de crème solaire, turbation des zones de baignade, sand pumping, creusement de chenaux, pollution lumineuse et sonore… cf. Domroes, 2001) – outre les problématiques sociales, souvent complexes. Mais il pourrait être intéressant d’inclure certains types d’espaces et d’établissement dans une trame secondaire d’aires partiellement protégées (voir le Regard n°72), stratégiques pour certaines espèces particulières.
Cela pourrait éventuellement s’accompagner d’une certification, en échange d’un cahier des charges et de certaines normes à respecter, qui profiteraient ainsi autant à l’établissement qu’à la biodiversité (Domroes, 2001). A une époque où l’industrialisation et la globalisation du braconnage sont tels qu’il est désormais plus sûr pour une tortue de mer de pondre sur une plage touristique que sur une île déserte, il devient indispensable de prendre conscience du rôle stratégique de ces zones protégées « de fait », et de les prendre en compte dans les programmes de conservation.
Bibliographie
Source principale :
Moritz C, Ducarme F, Sweet MJ et al., 2017. “The ‘resort effect’: can tourist islands act as refuges for coral reef species?” Diversity and Distributions, 23(11), p. 1301–1312, DOI:10.1080/17451000.2017.1283419, http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ddi.12627/abstract
Autres références :
Bennett E.L., 2015. “Another Inconvenient Truth: The Failure of Enforcement Systems to Save Charismatic Species”, in Wuerthner G., Crist E., Butler T. (eds) Protecting the Wild. Island Press, Washington, DC
Bruner A. G., Gullison R. E. and A. Balmford, 2004. “Financial Costs and Shortfalls of Managing and Expanding Protected-Area Systems in Developing Countries”, BioScience, Volume 54, Issue 12, pages 1119–1126, DOI 10.1641/0006-3568(2004)054
Cloutier-Cyr S., 2014. Le braconnage dans le Parc national de l’île de La Réunion, mémoire de master de géographie de l’Université de Montréal, 144p.
Conand C, Mulochau T, Stöhr S, Eléaume M & P. Chabanet, 2015. “Inventory of echinoderms in the Iles Eparses (Europa, Glorieuses, Juan de Nova), Mozambique Channel, France” Acta Oecologica,1–9.
Domroes M., 2001. “Conceptualising State-Controlled Resort Islands for an Environment-Friendly Development of Tourism: The Maldivian Experience” Singapore Journal of Tropical Geography, 22: 122–137. doi:10.1111/1467-9493.00098
Ducarme F, Luque G & F. Courchamp, 2013. “What are “charismatic species” for conservation biologists?” Biosciences Master Review. 1:1–8.
Gianni M. & W. Simpson, 2005. The Changing Nature of High Seas Fishing: how flags of convenience provide cover for illegal, unreported and unregulated fishing. Australian Department of Agriculture, Fisheries and Forestry, International Transport Workers’ Federation, and WWF International.
McClenachan L., Cooper A. B., Carpenter K. E. & N.K. Dulvy, 2012. Extinction risk and bottlenecks in the conservation of charismatic marine species. Conservation Letters, 5: 73–80. doi:10.1111/j.1755-263X.2011.00206.x
Moritz C, Ducarme F. et al., 2017. “The ‘resort effect’: can tourist islands act as refuges for coral reef species?” Diversity and Distributions, 23(11), p. 1301–1312, DOI:10.1080/17451000.2017.1283419.
Rosenzweig M.L., 2003. Win-Win Ecology. How the Earth’s Species Can Survive in the Midst of Human Enterprise. Oxford: Oxford University Press.
Serret H, Raymond H, Foltête JC, Clergeau P, Simon L & N. Machon, 2014. Potential contributions of green spaces at business sites to the ecological network in an urban agglomeration: The case of the Ile-de-France region, France, Landscape and urban planning, 131, p. 27-35.
Spalding M.D., 2006. “Illegal sea cucumber fisheries in the Chagos Archipelago”, SPC Beche-de-mer Information Bulletin n°23, p. 32-34.
Stein B., Scott C & N. Benton, 2008. “Federal Lands and Endangered Species: The Role of Military and Other Federal Lands in Sustaining Biodiversity”, Bioscience.58(4):339.
Whittaker R. J. & T.J. Matthews, 2014. “The varied form of species–area relationships” Journal of
Biogeography, 41: 209–210. doi:10.1111/jbi.12256.
Regards connexes :
Cibien C. et M. Atramentowicz, 2010. Le MAB et les réserves de biosphère, à la recherche de relations durables entre nature et société. Regards et débats sur la biodiversité, SFE, Regard n°7 (6 décembre 2010).
Guizien K., 2014. Connectivité et conservation de la biodiversité marine. Regards et débats sur la biodiversité, SFE, Regard n°60 (18 septembre 2014).
Holon F. et J. Deter, 2016. Les récifs coralligènes, un habitat sous-marin riche en biodiversité mais vulnérable. Regards et débats sur la biodiversité, SFE, Regard n°66 (11 avril 2016).
Lebreton J.-D., 2013. Biodiversité et dynamique des populations. Regards et débats sur la biodiversité, SFE, Regard n°45 (26 avril 2013).
Robert A., 2011. Les petites populations – Processus démographiques, génétiques et vortex d’extinction. Regards et débats sur la biodiversité, SFE, Regard n°9 (10 janvier 2011).
Sordello R., 2017. Trame verte, trame bleue et autres trames. Regards et débats sur la biodiversité, SFE, Regard n°72 (29 mai 2017).
Article édité et mis en ligne par Anne Teyssèdre.
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Bonjour,
Merci beaucoup pour ce regard très intéressant. Il me mène à penser que l’absence de données de la pression de chasse est une grande limite à l’étude de l’efficacité des aires protégées. Cela se comprend bien dans des pays en développement, mais il me parait aberrant que dans des pays occidentaux, ces données ne soient pas disponibles.
De grands jeux de données nous permettent d’étudier l’abondance d’oiseaux à l’échelle locale (exemple : STOC pour l’ensemble de la France, Wetlands pour le littoral autour de la Méditerranée), des cartes d’habitats et d’aires protégées très précises nous permettent d’étudier la dynamique du paysage à une échelle fine. Par contre il nous est impossible de coupler ça à des données de chasse, ce qui rend très compliqué l’analyse de leur efficacité car les effets sont confondus. A ma connaissance, les derniers chiffres français datent de 1998 et ne sont que des estimations grossières.
Ne serait-il pas possible de faire pression pour la mise en place d’un système d’estimation des effectifs de chasse ? La fédération nationale pourrait, au moins, réclamer des chiffres approximatifs aux sociétés communales de chasse. Mais il faudrait trouver d’autres motivations à la publication de ces chiffres que la mise en avant de l’impact négatif de la chasse…
Pardon si je suis un peu sorti du cadre paradisiaque des îles évoquées !
Bonjour,
Comme vous le dites, il sera sans doute difficile d’exiger des chiffres de la part des chasseurs s’ils peuvent ne serait-ce que suspecter que ces données puissent nuire à leur activité.
De plus, la chasse la plus problématique est aussi souvent la moins légale (sans permis, hors des zones et des périodes, espèces protégées…), et sur celle-là la récolte de données par voie directe me semble compromise.
On retombe donc en effet sur le même problème !
Bonjour,
Voici un communiqué de presse sur la protection des espèces menacées dans le Parc Naturel Marin des Glorieuses, dans l’Océan Indien, qui peut illustrer ce ‘regard’ de l’auteur:
http://www.aires-marines.fr/L-Agence/Organisation/Parcs-naturels-marins/Parc-naturel-marin-des-Glorieuses/Actualites/Des-controles-pour-renforcer-la-protection-des-especes-menacees-aux-Glorieuses
Par ailleurs, la question de l’efficacité des espaces ‘protégés’ ne se pose pas seulement à propos des espèces rares et menacées: la biodiversité ‘ordinaire’ n’y est pas vraiment à l’abri, comme le montre notamment la raréfaction des insectes dans les espaces protégés d’Allemagne (-75% en biomasse, cf. Halimann et al., Plos One, nov. 2017). Mais c’est un autre sujet – celui de la transition écologique de nos sociétés!..
Nous ne sommes pas sur Facebook ou Twitter, et le but de ces regards n’est probablement pas de se faire « liker », mais celui-ci est assez convaincant quant à la nécessité « d’inclusion » des AMPs de fait dans les programmes de conservation. J’espère que les professionnels en charge de ces questions, à l’AFB par exemple,y réfléchissent de leur côté. Maintenant, la question de la certification de ces AMPs n’est sûrement pas quelque chose de facile et recèle probablement de nombreux pièges… . Merci en tout cas.
Je vous remercie pour ce compliment, et soyez certains que plusieurs personnes en poste à l’AFB ont lu ce texte avec attention… La mise en application est bien entendu un processus lent et complexe.