Contexte général du stage :
Les grands ongulés sauvages ont des actions directes et indirectes sur l’écosystème, mais l’importance des effets sur les forêts tempérées est largement inconnue. Les effets passent principalement par les retours au sol, quantitativement et qualitativement, via les chutes de litière tant des arbres que de la végétation du sous-bois, et leur décomposition. Dans le cadre de la thèse de Claire Populus, différents processus et compartiments sont étudiés sur des forêts à base de chêne sessile, de pin sylvestre et de sapin. Les sites d’étude sont sur un dispositif en forêt d’Orléans, OPTMix (https://optmix.efno.fr/), et sur des parcelles sélectionnées du réseau de l’Office National des Forêt RENECOFOR (https://www.onf.fr/renecofor).
Sujet du stage :
Le stage se focalisera sur le compartiment sol, avec l’analyse du pH, de la conductivité et des nutriments de la solution du sol dans des parcelles forestières en comparant une zone enclose, sans grands herbivores depuis plus de 25 ans (réseau RENECOFOR) ou 10 ans (dispositif OPTMix) et une zone de libre circulation.
La plupart des sols a été prélevée, il s’agit de procéder à leur analyse en laboratoire et au traitement de données. Deux couches de sol sont à traiter : 0-5 cm et 5-10 cm, en plus d’un horizon organique OH. Une campagne de prélèvement est prévue au printemps 2025 (2-3 semaines) pour récupérer du matériel (litière, sol, résines échangeuses d’ions) pour quantifier la disponibilité des éléments nutritifs du sol.
Objectifs du stage :
Déterminer les modifications sur le pH et la fertilité chimique des sols après l’exclusion des grands ongulés sauvages. Des données connexes pourront être utilisées, comme la quantité et qualité des litières, la surface terrière, le recouvrement du sous-bois, des données climatiques.
Description du contenu du stage :
• Faire une analyse et synthèse bibliographique en lien avec le sujet ;
• Effectuer les mesures de laboratoire (pH, conductivité), les analyses des résines et des litières sont sous-traitées
• Participer aux campagnes de terrain
• Mettre en place la base de données associées aux données acquises
• Analyser les données et interpréter les résultats
• Rédiger un rapport de fin d’étude
Profil recherché : stage de master 2 ou de dernière année d’école d’Ingénieur (forêt et écologie/environnement)
Durée du stage : environ 6 mois (début entre février et avril 2025), fin souhaitée fin aout 2025
Rémunération : environ 550€/mois
Condition d’accueil : L’étudiant(e) bénéficiera de ressources sur son lieu de stage (un bureau, un ordinateur, centre de documentation). Des déplacements à la semaine en voiture de service sont à prévoir pour le travail d’étude (forêt domaniale d’Orléans sur le dispositf OPTMix et sur le réseau RENECOFOR en France entière) mais toujours accompagné(e).
Le Centre de recherche :
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) est un établissement public de recherche rassemblant une communauté de travail de 12 000 personnes, avec 268 unités de recherche, de service et expérimentales, implantées dans 18 centres sur toute la France. L’unité INRAE de Nogent-sur-Vernisson est spécialisé sur les écosystèmes forestiers et accueille une trentaine de chercheurs, ingénieurs et techniciens et en moyenne d’une vingtaine de personnels temporaires (stagiaires, CDD, post-doctorants ou doctorants).
Ses recherches portent sur les écosystèmes forestiers tempérés, dans un but de production et de transfert de connaissances pour la gestion multifonctionnelle des forêts. Elles analysent les effets du changement climatique, des pratiques de gestion des peuplements et des populations d’ongulés sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers tempérés, appréhendé au travers de la dynamique spatiale et temporelle des ressources (eau, lumière, carbone, nutriments), de la régénération et de la croissance des arbres, et des communautés (flore, entomofaune, avifaune).
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