Offre de thèse en sciences-société et sciences des données sur la renaturation en milieu urbain et notamment la création d’îlots de fraîcheurs dans les écoles, les questions fondamentales tournent autour de la capacité d’adaptation des végétaux et autour de la captation et l’analyse statistique des données complexes, les questions appliquées autour de la durabilité, faisabilité, et réplicabilité des ces îlots.
C’est la dernière ligne droite pour candidater sur le site ADUM (date limite le 15 Septembre) : La thèse aura lieu à la mairie de Carcassonne, sous la direction à l’Université de Perpignan (ED305 Energie Environnement) de Benoit Pujol et Sylvie Viguier-Pla, avec accès au pôle recherche de Carcassonne et aux laboratoires de l’Université de Perpignan.
Pour plus d’information, voir texte ci-dessous, ou faire une recherche sur adum.fr
L’objectif de ce projet de thèse est de contribuer à améliorer les connaissances fondamentales et appliquées, en biologie et en sciences
des données, et de les mobiliser pour venir en appui aux politiques publiques qui répondent à l’enjeu du réchauffement des espaces
urbains. Ce projet viendra identifier les mécanismes biologiques et environnementaux qui façonnent la durabilité des espaces urbains
renaturés en évaluant la capacité d’adaptation des espèces végétales. Il viendra approfondir et développer les méthodes d’analyses
statistiques, de partage et de valorisation des données relatives, en exploitant des approches d’intelligence artificielle, afin d’augmenter la
mise en capacité des solutions fondées sur la nature, et notamment la renaturation de l’espace urbain, au service des politiques publiques.
Ce projet CIFRE, co-construit et hébergé par la ville de Carcassonne permettra le développement durable des îlots de fraicheurs, dans les
écoles, mais aussi sur le reste de l’espace urbain, déjà mis en place par la municipalité, et de venir en appui à l’élaboration et au
déploiement de nouveaux îlots. Le doctorant (H/F) étudiera ces questions au sein de la ville de Carcassonne qui l’accueillera, qui a mis en
place un plan pluriannuel de mise en place d’îlots de fraicheurs dans les écoles, et de renaturation de l’espace public. Cette thèse visera à
proposer des solutions de renaturation fondées sur la nature une approche dont la durabilité, l’accessibilité sociale, le transfert
d’information, et la capacité de réplication, soient augmentées et mises à portée des collectivités locales pour un déploiement massif. Les
solutions produites, concrètes, et applicables, seront adaptées aux communes d’Occitanie où l’impact du réchauffement climatique se
durcit
e thème général de cette thèse est l’exploration d’approches originales pour analyser les données de résilience du public et de la nature
au réchauffement climatique au sein de l’espace urbain, et leur transfert vers la société. Cette thèse se positionne plus spécifiquement sur
la solution d’îlot de fraîcheur, obtenue par renaturation de l’espace urbain au travers de sa désimperméabilisation et de sa revégétalisation.
Elle s’intéressera notamment à la capacité d’adaptation des espèces végétales et aux mécanismes hydrologiques et environnementaux
qui participent à rétablir le cycle de l’eau.
L’accent sera mis sur l’utilisation et le développement de méthodes modernes issues de la science des données, dont celles s’appuyant
sur le SIG, l’intelligence artificielle et la data visualisation, permettant leurs transferts vers la société, notamment dans une optique d’appui
aux politiques publiques.
Cette thèse se placera à l’interface des domaines de la science des données (modélisation statistique, intelligence artificielle) et de
l’environnement (écologie végétale, hydrologie) afin d’étudier les mécanismes de réponse de la nature et d’améliorer ceux de la société au
réchauffement climatique de l’espace urbain. Elle mobilisera une approche intégrative d’analyse de données existantes et à acquérir, qui
fera appel à des méthodes originales d’analyse et de transfert vers la société. Les données seront recueillies dans les îlots de fraicheurs,
avec une dimension expérimentale dans les écoles, une dimension observationnelle dans les autres zones urbaines renaturées, et une
dimension prédictive. L’expertise nécessaire dans ces domaines est maîtrisée au CRIOBE, au LAMPS, et au sein de l’équipe
pluridisciplinaire présente sur le site du campus Albert Fert de Carcassonne. Il s’agira de co-construire avec la ville de Carcassonne qui
accueillera cette thèse CIFRE une méthodologie informée par les données, faisable, réaliste, et transférable afin d’augmenter la capacité
d’acclimatation au réchauffement climatique des habitants de l’espace urbain.
Le nombre de jours où la température dépasse 30°C a doublé entre 1950 et 2020. Ce constat n’est pas lointain, il a été établi à Toulouse
(source : RECO). Chaque année, des périodes de fortes chaleurs touchent désormais les villes. Au-delà de la période estivale des
congés, durant laquelle la saison touristique bat son plein, c’est désormais également le cas en Juin et Septembre, alors que les enfants
sont à l’école. Ces épisodes de forte chaleur, plus longs et plus intenses, ont des conséquences pour la santé et la dynamique
économique. Face à ce constat, la renaturation urbaine est une solution fondée sur la nature qui présente de nombreux avantages. En
associant ombre, flux d’air et hygrométrie, il est possible sans technologie de pointe coûteuse de rafraîchir l’air. La création d’îlots de
fraîcheur par la renaturation a de nombreux avantages : accessibilité à tous les milieux sociaux, sensibilisation au changement climatique,
mitigation des conséquences environnementales, promotion de la biodiversité. L’espace urbain représente l’une des plus grandes priorités
d’intervention pour contrecarrer les conséquences et ralentir le changement climatique d’après le GIEC. Il y a urgence, et pourtant, peu de
programmes de recherche scientifique s’intéressent à la renaturation de l’espace urbain. D’un point de vue fondamental, les mécanismes
biologiques et environnementaux permettant la plus grande capacité d’acclimatation des espèces et de la société au sein de l’espace
urbain restent méconnus. D’un point de vue appliqué, il est difficile aux acteurs des politiques publiques d’établir un scénario et une
méthodologie adéquate en l’absence d’information scientifique appropriée sur l’impact et la durabilité des îlots de fraîcheur. Le constat
sociétal est alarmant, les solutions fondées sur la nature sont connues et voulues, leur concept développé, mais l’absence de données et
d’information scientifique accessible crée un verrou qui en limite la réalisation concrète. C’est pour répondre à ce constat que ce projet de
thèse CIFRE a été co-construit entre la ville de Carcassonne et les chercheurs et chercheuses de l’UPVD et du CNRS
warming is becoming more severe.
Le thème général de cette thèse est l’exploration d’approches originales pour analyser les données de résilience du public et de la nature
au réchauffement climatique au sein de l’espace urbain, et leur transfert vers la société. Cette thèse se positionne plus spécifiquement sur
la solution d’îlot de fraîcheur, obtenue par renaturation de l’espace urbain au travers de sa désimperméabilisation et de sa revégétalisation.
Elle s’intéressera notamment à la capacité d’adaptation des espèces végétales et aux mécanismes hydrologiques et environnementaux
qui participent à rétablir le cycle de l’eau.
L’accent sera mis sur l’utilisation et le développement de méthodes modernes issues de la science des données, dont celles s’appuyant
sur le SIG, l’intelligence artificielle et la data visualisation, permettant leurs transferts vers la société, notamment dans une optique d’appui
aux politiques publiques.
Cette thèse se placera à l’interface des domaines de la science des données (modélisation statistique, intelligence artificielle) et de
l’environnement (écologie végétale, hydrologie) afin d’étudier les mécanismes de réponse de la nature et d’améliorer ceux de la société au
réchauffement climatique de l’espace urbain. Elle mobilisera une approche intégrative d’analyse de données existantes et à acquérir, qui
fera appel à des méthodes originales d’analyse et de transfert vers la société. Les données seront recueillies dans les îlots de fraicheurs,
avec une dimension expérimentale dans les écoles, une dimension observationnelle dans les autres zones urbaines renaturées, et une
dimension prédictive. L’expertise nécessaire dans ces domaines est maîtrisée au CRIOBE, au LAMPS, et au sein de l’équipe
pluridisciplinaire présente sur le site du campus Albert Fert de Carcassonne. Il s’agira de co-construire avec la ville de Carcassonne qui
accueillera cette thèse CIFRE une méthodologie informée par les données, faisable, réaliste, et transférable afin d’augmenter la capacité
d’acclimatation au réchauffement climatique des habitants de l’espace urbain.
Le nombre de jours où la température dépasse 30°C a doublé entre 1950 et 2020. Ce constat n’est pas lointain, il a été établi à Toulouse
(source : RECO). Chaque année, des périodes de fortes chaleurs touchent désormais les villes. Au-delà de la période estivale des
congés, durant laquelle la saison touristique bat son plein, c’est désormais également le cas en Juin et Septembre, alors que les enfants
sont à l’école. Ces épisodes de forte chaleur, plus longs et plus intenses, ont des conséquences pour la santé et la dynamique
économique. Face à ce constat, la renaturation urbaine est une solution fondée sur la nature qui présente de nombreux avantages. En
associant ombre, flux d’air et hygrométrie, il est possible sans technologie de pointe coûteuse de rafraîchir l’air. La création d’îlots de
fraîcheur par la renaturation a de nombreux avantages : accessibilité à tous les milieux sociaux, sensibilisation au changement climatique,
mitigation des conséquences environnementales, promotion de la biodiversité. L’espace urbain représente l’une des plus grandes priorités
d’intervention pour contrecarrer les conséquences et ralentir le changement climatique d’après le GIEC. Il y a urgence, et pourtant, peu de
programmes de recherche scientifique s’intéressent à la renaturation de l’espace urbain. D’un point de vue fondamental, les mécanismes
biologiques et environnementaux permettant la plus grande capacité d’acclimatation des espèces et de la société au sein de l’espace
urbain restent méconnus. D’un point de vue appliqué, il est difficile aux acteurs des politiques publiques d’établir un scénario et une
méthodologie adéquate en l’absence d’information scientifique appropriée sur l’impact et la durabilité des îlots de fraîcheur. Le constat
sociétal est alarmant, les solutions fondées sur la nature sont connues et voulues, leur concept développé, mais l’absence de données et
d’information scientifique accessible crée un verrou qui en limite la réalisation concrète. C’est pour répondre à ce constat que ce projet de
thèse CIFRE a été co-construit entre la ville de Carcassonne et les chercheurs et chercheuses de l’UPVD et du CNRS.
Les objectifs de ce projet sont de (i) mesurer l’impact environnemental, écologique et sociétal de la renaturation urbaine et des îlots de
fraîcheur, (ii) évaluer la durabilité et identifier l’approche offrant la plus grande capacité d’adaptation des espèces et de la société, (iii)
établir la méthodologie de partage et d’exploitation des données la plus adaptée à l’appui des politiques publiques associées
L’objectif 1 revêt un intérêt crucial pour quantifier l’effet des modifications de l’environnement urbain sur la capacité d’acclimatation de la
société aux températures élevées. Un impact positif de la renaturation est attendu, mais l’impact relatif des différentes approches
appliquées reste à établir pour informer les politiques publiques.
L’objectif 2 se décompose en deux étapes : (1) caractériser la capacité d’adaptation des végétaux et de restauration du cycle de l’eau
associée à différentes approches de renaturation urbaine (2) évaluer quelles approches offrent la plus grande opportunité d’acclimatation à
court terme et à long terme.
L’objectif 3 vise à unifier différentes approches statistiques, innovantes comme classiques, afin d’identifier la méthode de gestion des
données la plus appropriée pour informer les collectivités qui mènent les politiques publiques environnementales. Cet objectif participera à
transférer le résultat de cette thèse vers les acteurs de terrain qui renaturent l’espace urbain.
Ce type d’étude scientifique intégrative orientée vers la société est rare, et inexistant dans le cadre de l’acclimatation aux fortes
températures par renaturation de l’espace urbain.
Pour plus d’informations (conditions d’encadrement, méthodes proposées, etc.), voir sur le site ADUM.FR
Commentaires récents