Intitulé : Identification d’insectes et travail de terrain pour étudier la biodiversité en milieu agricole dans le cadre du projet Biodiversa

Unité de Recherche : UMR Ecobio Rennes Campus de Beaulieu

Lieu : Le travail de terrain aura lieu en Ille et vilaine au départ du campus de Beaulieu, à l’aide de voitures de services.

Statut: Stagiaire avec convention de stage obligatoire. Stage indemnisé.

Encadrement : Joan van Baaren, Hanna Cholé

Durée du stage : maximum 6 mois, entre Septembre 2024 et janvier 2025 (à définir)
(Un second candidat sera recherché pour la période fevrier-mars 2025)

Conditions et objectifs du stage :

Dans le cadre d’un projet européen Biodiversa ConservES, financé par l’Union
Européenne et l’Agence Nationale de la Recherche, le stage proposé sera au
maximum de six mois (l’un entre septembre-octobre 2024 et l’autre en fevrier-mars 2025).

L’objectif scientifique du stage sera de suivre une dizaine de taxa de
biodiversité en champs de céréales autour de Rennes (adventices, limaces,
pucerons, parasitoïdes, staphylins, araignées, carabes, syrphes, abeilles) sur
la campagne de terrain.

Le résumé du projet Biodiversa est le suivant :
La perte de biodiversité dans les terres agricoles conventionnelles est l’un
des problèmes les plus urgents auxquels l’humanité doit faire face. Utilisant
l’approche des laboratoires vivants (living labs) favorisant l’implication des
citoyens dans la science, ce projet s’attache à développer collectivement une
gestion des champs à l’échelle du paysage, principalement par l’enrichissement
floral, et des bioindicateurs sur l’état de conservation de la biodiversité
des terres agricoles. Dans ce projet, nous nous intéresserons aux champs de
céréales le long d’un gradient climatique allant du climat atlantique doux
(ouest de la France) au climat plus continental de l’Europe centrale (ouest de
la République tchèque). Conformément au concept d’intensification écologique,
la conservation de la biodiversité vise à maximiser les services
écosystémiques, ici le contrôle des ravageurs et des mauvaises herbes et la
pollinisation, et à minimiser les disservices (présence d’adventices et de
ravageurs, perte de rendement des cultures). L’échelle climatique européenne
étudiée contribuera à fournir des solutions à l’échelle européenne pour
l’adaptation à l’utilisation des terres et au changement climatique. Le long
d’un gradient climatique, on s’attend à ce que le contexte climatique joue un
rôle majeur sur le potentiel des services écosystémiques dans chaque zone. Par
conséquent, pour être en mesure de concevoir efficacement un enrichissement
floral des plantes qui favorisent le contrôle des ravageurs et des mauvaises
herbes ainsi que la pollinisation à l’échelle européenne, une étude est
nécessaire sur un large gradient spatial et climatique qui inclurait une large
gamme de taxons (fleurs sauvages, limaces , pucerons, parasitoïdes,
hyperparasitoïdes, araignées, staphylins, carabes, syrphes et abeilles) et des
contextes paysagers. La gestion simultanée de plusieurs services
écosystémiques nécessite de comprendre les mécanismes sous-jacents aux
interactions entre services écosystémiques. L’approche que nous proposons pour
aborder ce problème est multidisciplinaire et basée sur la combinaison du
concept de laboratoire vivant, de moyens citoyens de collecte de données sur
le terrain appelés BioBlitz, et d’expériences de terrain d’enrichissement
floral qui refléteront les résultats du laboratoire vivant, du BioBlitz. et
des données scientifiques. Parmi les résultats du projet, des laboratoires
vivants seront mis en place dans les quatre pays concernés (France, Belgique,
Allemagne et République tchèque). Pour évaluer la biodiversité, nous
développerons deux types d’indicateurs intégrés multi-taxons. Enfin, des
scénarios d’ajout de diversité au sein, à proximité et aux alentours des
champs afin d’optimiser la diversité des agro-écosystèmes à l’échelle de
l’exploitation/du paysage seront co-développés dans des laboratoires vivants
avec les agriculteurs pour les impliquer dans la protection de la biodiversité
et des écosystèmes. Notre projet fournira des outils adaptés aux différentes
pratiques climatiques/locales et paysagères car les pays choisis sont
contrastés dans leur climat, leur histoire paysagère et leurs pratiques
agricoles. Le consortium comprend 5 partenaires académiques, une entreprise et
2 parties prenantes, qui assureront la diffusion des résultats auprès des
agriculteurs.

Compétences nécessaires

• Connaissances de base en écologie et entomologie, fort intérêt pour
l’échantillonnage de terrain et la détermination d’insectes et de plantes
• Maîtrise des outils de bureautique (Pack Office) – Capacité à
respecter et suivre un protocole donné
• Rigueur scientifique
• Autonomie
• Appétence pour le travail en équipe
• Titulaire du permis B

Niveau d’étude requis : Licence (BAC +3)

Dates : 2 à 6 mois à partir de septembre 2024

Localisation du poste : Université de Rennes 1, Campus de Beaulieu

Unité d’accueil: L’UMR ECOBIO (160 membres) rassemble des enseignants
chercheurs (maîtres de conférences et professeurs), des chercheurs CNRS
(chargés de recherche et directeurs de recherche), des personnels BIATSS de
l’Université de Rennes 1 et des personnels IT du CNRS. Elle accueille de
nombreux étudiants (doctorants, stagiaires). L’UMR ECOBIO couvre l’ensemble
des domaines de l’écologie : écologie évolutive, écologie comportementale,
écologie des communautés, écologie fonctionnelle et écologie du paysage. L’UMR
ECOBIO analyse les dynamiques de la biodiversité et le fonctionnement des
écosystèmes continentaux face aux changements globaux en cours (essor
démographique, dérèglements climatiques, usages des terres) dans une optique
de développement durable (gestion sobre des ressources naturelles,
conservation, …). Le fonctionnement des écosystèmes continentaux et des
services éco-systémiques associés est appréhendée au travers du prisme de
l’analyse de la biodiversité, du gène au paysage. L’étude des mécanismes
reliant structure et fonction des écosystèmes sont au centre de nos travaux,
que ce soit pour le maintien de la biodiversité, les transferts de matières ou
l’adaptation aux contraintes. Les conséquences écologiques et évolutives des
changements en cours (usages des terres, changement climatique, contamination
environnementale, artificialisation des milieux) sont aussi étudiées,
notamment la réponse des individus et des populations aux stress induits, et
celle des communautés aux perturbations. Les écosystèmes concernés ont pour la
plupart une forte composante anthropique et la prise en compte des activités
humaines en tant que facteur d’organisation est un des enjeux de nos
recherches.

Candidatures : Envoyer un CV et lettre de motivation à
joan.van-baaren@univ-rennes.fr, et hanna.chole@univ-rennes.fr

.

Le contenu de cette offre est la responsabilité de ses auteurs. Pour toute question relative à cette offre en particulier (date, lieu, mode de candidature, etc.), merci de les contacter directement. Un email de contact est disponible: hanna.chole@univ-rennes.fr

Pour toute autre question, vous pouvez contacter sfecodiff@sfecologie.org.