Les prairies permanentes et pelouses, naturelles ou semi-naturelles, sont des écosystèmes remarquables par leur biodiversité et les services qu’ils procurent à notre société. L’artificialisation des sols est l’une des causes premières de l’érosion de la biodiversité, notamment dans ces écosystèmes. Le développement des centrales photovoltaïques au sol (CPV) peut représenter une source d’artificialisation supplémentaire et affecter la biodiversité édaphique des prairies et ses fonctions écologiques. Ce stage a pour objectif 1) d’évaluer le degré d’artificialisation des sols des CPV en considérant les principaux groupes taxonomiques (bactéries, champignons, nématodes, collemboles, acariens et arthropodes épigés), les interactions de type trophique entre ces organismes et la respiration du sol, 2) d’identifier les facteurs modulant ces effets (diversité végétale, qualité du sol, dimensions des centrales…) et 3) d’analyser les variations de ces effets de l’emprise photovoltaïque le long de gradients climatiques régionaux. Pour ce travail, 20 centrales solaires ont été échantillonnés en 2024. Ces centrales sont distribuées dans 2 régions françaises le long de gradients climatiques, 10 en Nouvelle Aquitaine et 10 en région Sud-Est de Lyon à Perpignan. Le ou la stagiaire aura la charge de l’identification de différents groupes taxonomiques cités ci-dessus. Cet.te étudiant.e de Master 2, idéalement un.e écologue avec un intérêt marqué pour la biodiversité des sols, devra donc être intéressé.e par le travail de laboratoire (PLFA pour les communautés microbiennes) et l’identification des organismes de la faune du sol. Il ou elle développera sous R des modèles d’analyses de réseaux d’interactions (modèles d’équations structurelles) et des effets des gradients climatiques.
Compétences requises de l’étudiant :
– Connaissances naturalistes et/ou intérêt prononcé pour la biodiversité du sol,
– Intérêt pour les enjeux biodiversité/développement des infrastructures photovoltaïques au sol,
– Maitrise du traitement de données sous R.
– Capacités rédactionnelles et de synthèse,
– Rigueur, patience, capacités d’initiative, aptitude au travail en équipe, en laboratoire et à l’identification sous loupe binoculaire
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