Les stress abiotiques affectent la croissance des plantes, leur reproduction, ainsi que les services rendus par le compartiment végétal (fixation du carbone, fourniture de ressources et d’habitat, phytoremédiation). Parallèlement, les pollutions chimiques anthropiques (pesticides, hydrocarbures, métaux) constituent une menace pour les écosystèmes. Les organismes exposés de manière chronique à des niveaux au moins résiduels de pesticides ont une forte probabilité d’être également soumis à un stress abiotique lié au changement climatique comme le stress thermique.
Ce projet cherche à déterminer par des approches intégratives dans quelle mesure les réponses des plantes aux pollutions chimiques peuvent altérer leurs réponses de défense aux stress associés au changement climatique. D’une part, les stress chimiques qui affectent les organismes pourraient agir comme amplificateur des dommages produits par les stress environnementaux, notamment par le stress thermique. D’autre part, des pesticides à dose résiduelle pourraient avoir un rôle bénéfique de protection contre les effets des stress abiotiques via l’activation de mécanismes de défense. Dans les deux cas, ces effets suggèrent l’existence de voies communes de régulation et de réponse qui demandent à être caractérisées.
Les réponses morphologiques, physiologiques, et moléculaires (métabolomique, transcriptomique) des organismes après une exposition à des stress chimiques et thermiques seront caractérisées. L’étude portera sur des polluants résiduels majeurs des sols (pesticides et produits de dégradation), et prendra en compte de manière comparative des plantes d’intérêt mécanistique (Arabidopsis thaliana), écologique (Lolium perenne), et agronomique (Triticum sp, Brassica napus). L’effet du stress thermique sur les capacités phytoremédiatrices des plantes sera déterminé par l’évaluation des teneurs intracellulaires en pesticides et produits de dégradation (LC-MS/MS).
Compétences : Ecophysiologie végétale, réponses aux stress, biologie moléculaire, analyses de données de type -omics (métabolomiques, transcriptomiques), statistiques, anglais.
https://ecobio.univ-rennes.fr/
Le doctorat sera mené au sein du thème Ecostress-Ecotox de l’UMR Ecobio
https://ecobio.univ-rennes.fr/ecostress-ecotox-theme
Candidatures : utiliser le lien ci-dessous pour candidater. Merci de lire attentivement les instructions et de contacter les encadrants mentionnés
https://theses.doctorat-bretagneloire.fr/egaal/campagne-2023/effets-des-pollutions-chimiques-residuel/++add++Candidate
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