Présentation de la structure ;
Créée en 2018, l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France (ARB îdF) est le fruit d’un partenariat fort entre la Région Île-de-France et l’Office français pour la biodiversité (OFB). Elle a pour missions d’évaluer l’état de la biodiversité, de suivre son évolution, d’identifier les priorités d’actions régionales, de diffuser les bonnes pratiques et de sensibiliser le public à sa protection. Portée par le département dédié à la biodiversité de l’Institut Paris Region, c’est la 1ère Agence régionale de la biodiversité opérationnelle sur le territoire français.

Contexte :
Les cimetières sont par nature des lieux calmes où les activités humaines sont limitées. Ils sont fleuris par les agents territoriaux comme par les particuliers et comprennent généralement des espaces enherbés et arbres qui accompagnement les espaces dédiés aux sépultures. Présents dans chaque commune, même en contexte très urbanisé, les cimetières constituent des zones de refuge pour l’accueil de la biodiversité.

Objet du stage :
En 2020, l’Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France a lancé une étude pour qualifier la biodiversité des cimetières franciliens, « Cimetières vivants », selon plusieurs facteurs : les modes de gestion (de l’usage de pesticides à la gestion écologique), la conception (du cimetière minéral au cimetière dit « naturel ») et l’environnement immédiat (de l’urbain dense au rural). D’autres paramètres sont également observés comme le taux et la hauteur de végétalisation, la connectivité de la trame verte et bleue autour des cimetières ou encore l’influence de la pollution lumineuse à proximité. Pour réaliser des suivis de la flore et de la faune, des protocoles de sciences participatives ont été mis en place : Sauvages de ma Rue, Vigie-Flore, SPIPOLL, Vigie-Chiro, EPOC et Mission Hérisson. L’utilisation de ces protocoles permet une comparaison entre cimetières et avec des espaces similaires (parcs et jardins publics par exemple). L’étude porte sur un échantillon de 45 cimetières repartis sur un gradient urbain-rural suivis sur une durée de 4 ans (2020-2023). En 2024, l’ensemble du jeu de données est disponible et doit être analysé.

Le stage comportera différentes tâches :
• Analyser et interpréter les 4 années d’inventaires sur l’ensemble des taxons. Les analyses s’intéresseront à plusieurs indicateurs de biodiversité et les mettront en regard des variables environnementales sur la base du travail déjà réalisé les années précédentes,
• Retravailler certains indices utilisés dans les analyses des données 2020-2022, comme celui de la connectivité ou de la pression de gestion par exemple,
• Proposer une série d’indicateurs pour qualifier les cimetières selon leur typologie,
• Approfondir les explorations statistiques en coopération avec le Conservatoire botanique national du Bassin parisien.

Des échanges réguliers avec les différents partenaires scientifiques du projet sont à prévoir.

Modalités du stage :
– Durée du stage : 6 mois, de février à juillet 2024
– Indemnités de stage : 800 euros par mois pour 35h de travail par semaine (conditions règlementaires en vigueur) ;
– Lieu de travail : Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France – Institut Paris Region, 15 rue Falguière, 75015 Paris ;
– Conditions matérielles : un bureau et un ordinateur seront mis à disposition pour le stage

Profil recherché :
Étudiant.e en Master 2 ou École d’Ingénieur dans le domaine de l’environnement (écologie, biodiversité)
Connaissances en écologie et biologie
Très bonne maîtrise des outils statistiques (R)
Connaissance et expérience naturaliste appréciable
Maîtrise des outils SIG (QGIS, ArcGIS Pro ou ArcMap)

Le contenu de cette offre est la responsabilité de ses auteurs. Pour toute question relative à cette offre en particulier (date, lieu, mode de candidature, etc.), merci de les contacter directement. Un email de contact est disponible: hemminki.johan@institutparisregion.fr

Pour toute autre question, vous pouvez contacter sfecodiff@sfecologie.org.